27 Juil Retour sur l’édition 2025 du Festival Lollapalooza : Les Brits brillent dans une programmation XXL

Le festival incontournable Lollapalooza s’est tenu à Paris du 18 au 20 juillet 2025. Pour cette nouvelle édition, il a réuni la crème des artistes internationaux, entre gros calibres, popstars générationnelles et révélations montantes. Parmi eux, une poignée d’artistes britanniques a su se frayer un chemin sur scène.

VENDREDI – JOUR 1 :

La première journée était placée sous le signe de la pop. Tandis qu’Alex Warren — phénomène TikTok grâce à Ordinary — a conquis un public jeune venu en masse, Benson Boone a littéralement soufflé le festival avec un show vocalement bluffant, entre salto et jeux avec le public. La soirée s’est conclue avec Olivia Rodrigo, qui a fait hurler les plus jeunes (mais pas que !) et a tout raflé sur son passage. Une véritable tornade pop qui a clôturé cette première journée en beauté.

Mais il aurait été dommage de passer à côté de la délégation britannique :

La journée commence avec NXDIA, 25 ans, né·e en Égypte mais ayant grandi à Manchester, qui a conquis un public déjà bien présent malgré l’horaire (16h15, soit l’un·e des premier·es artistes à se produire ce jour-là). Très looké·e, entre rock affirmé et moments de pure douceur, iel a incarné une forme d’authenticité touchante. Son énergie sur scène et sa sincérité n’ont laissé personne indifférent, comme déjà remarqué lors de sa récente apparition au BludFest, le festival monté par Yungblud. C’est un·e artiste qui chante à cœur ouvert, qui aime profondément les gens.

Nous avons eu d’ailleurs la chance de recevoir NXDIA en interview, à retrouver sur ce lien !

 

Lola Young, avec sa voix soul brute et sincère, a bluffé tout le monde et a rappelé qu’elle est l’une des voix les plus prometteuses du R&B UK. Son concert était, sans conteste, celui qu’il ne fallait pas louper de la journée. Discrète, en retrait médiatique, elle impose par sa voix puissante et son charisme. Avec une discographie déjà bien fournie malgré son jeune âge, Lola Young s’est imposée comme l’artiste anglaise du moment. La fosse était pleine à craquer, tout le monde attendait patiemment le fameux titre Messy devenu viral en début d’année.

 

Ensuite c’était au tour de The Last Dinner Party, sensation glam-rock venue tout droit de Londres. Si vous suivez notre site, vous savez à quel point on les apprécie : The Last Dinner Party, ce sont cinq femmes talentueuses à l’univers théâtral, baroque et incroyablement moderne.

 

La veille du festival, elles annonçaient la sortie de leur deuxième album From the Pyre et dévoilaient le single This Is the Killer Speaking. Sur scène, elles ont brillamment alterné classiques (Sinner, The Feminine Urge, Nothing Matters) et exclusivités, en interprétant leur tout nouveau single ! Mention spéciale à Abigail Morris, la chanteuse, qui a pris un instant pour inciter les spectateurs à faire un don à une association d’aide médicale pour Gaza — un geste politique rare en plein festival.

 

SAMEDI – JOUR 2 :

En ce deuxième jour de festival, un seul artiste britannique figurait au programme, mais pas des moindres : Jacob Collier, véritable prodige multi-instrumentiste et maître de l’harmonie. Sur scène, il transforme littéralement le public en chorale géante, orchestrant avec précision des moments d’unité vocale bluffants.

 

Pour son public français, il a même repris La vie en rose. Généreux, sincère, Jacob prend aussi le temps de mettre en lumière son équipe, qu’il s’agisse des techniciens ou des musiciens. Un moment collectif qui a marqué cette deuxième journée.

 

Même s’il était le seul représentant britannique du jour, Jacob Collier n’était pas le seul à offrir une prestation mémorable. Cette deuxième journée de festival a également brillé par une programmation généreuse : Macklemore a déchaîné les foules sous une pluie battante, Finneas a captivé avec ses compositions sensibles et élégantes, et Outcyle, groupe français en pleine ascension, a clairement confirmé qu’il fallait désormais les suivre de près.

La soirée s’est conclue en apothéose avec le show de David Guetta, maître des platines et roi des festivals, qui a transformé l’Hippodrome en dancefloor géant, avec la (fausse) Tour Eiffel en fond.

 

DIMANCHE – JOUR 3 :

Dernier jour de festival, car oui, toute bonne chose a une fin. Pour cette ultime journée, ce sont les femmes britanniques qui ont pris la lumière : à commencer par FLO, trio R&B en pleine ascension, qui se produisait sur la East Stage. L’arrivée de Jorja Douglas, Stella Quaresma et Renée Downer était attendue, et elles n’ont pas déçu : dans un décor épuré composé de trois portes rouges, elles ont enchaîné les morceaux avec élégance et assurance.

Quelques mouvements chorégraphiés, des high notes parfaitement maîtrisées, et un public en feu. Les trois membres de FLO ont confirmé qu’elles ne sont pas là par hasard : elles incarnent la relève d’un R&B britannique classe, moderne.

 

Dans la foulée, c’est la talentueuse RAYE qui a envoûté le public. Véritable star de la scène britannique actuelle, elle a offert un concert porté par une scénographie soignée, son nom en lettres lumineuses trônant derrière elle, vêtue d’une tenue d’une élégance absolue, et entourée d’un vrai « band », dont les choristes et musiciens avaient adopté un dress code noir haut de gamme ! Après des années à écrire pour les plus grands : Beyoncé, John Legend, entre autres, elle se révèle en solo sur la scène du Lollapalooza. Ce qui annonce probablement une tournée à venir prochainement !

 

Et pour clore ces trois jours de musique, c’est Justin Timberlake qui a pris possession de la grande scène. Certes, il n’est pas britannique — mais impossible de ne pas le mentionner. Véritable showman, il a offert une performance superbe, entre chorégraphies et tubes intergénérationnels.

Un final grandiose pour cette édition 2025 de Lollapalooza Paris, où l’élégance des voix anglaises aura su briller au milieu des plus grandes stars internationales.

Pour retrouver toutes nos photos de cette édition 2025 de Lollapaloza, rendez-vous juste ici !