21 Sep Cian Ducrot bouleverse l’Olympia
Ce 19 septembre, Cian Ducrot se présentait à L’Olympia de Paris pour une date chargée de sens pour lui : sa mère étant originaire de la capitale, cette soirée représentait une connexion unique pour lui avec le public français.
Malgré une journée chamboulée par les grèves nationales, les fans étaient bien au rendez-vous, impatients de partager ce moment dans une salle à l’acoustique exceptionnelle, parfaitement appropriée pour cet album sincère, pensé pour le live, avec des morceaux intimistes mais aussi entraînants !
L’élégance pop de Cian Ducrot dès son entrée en scène
Le concert commence avec une entrée très travaillée. Un jeu de lumières impressionnant capte immédiatement l’attention. Un claquement de doigts, et la salle bascule dans le noir. Un autre, et les projecteurs révèlent Cian sur scène.
Il attaque avec Who’s Making You Feel It, vêtu d’une veste en cuir élégante, presque rock. Le centre de la scène est occupé par un grand piano pailleté et argenté. Cian Ducrot n’a pas fait les choses à moitié. Entouré d’un véritable accompagnement musical – batterie, basse, claviers, synthé, guitare électrique, chaque instrument occupe une part essentielle. Ensemble, ils apportent au live une puissance éclatante et une grande richesse sonore.
Après quelques morceaux rythmés comme Heaven et Shalalala, vient un moment particulièrement émouvant : Cian s’effondre en larmes, la pensée de sa mère absente ce soir-là le touchant profondément. Le public partage ce moment de vulnérabilité, renforçant la proximité entre l’artiste et son audience.
Un concert aux couleurs franco-irlandaises
Il alterne ensuite tout le concert entre français et anglais, avec des touches d’humour, des anecdotes, et des moments de sincérité pure. Assis au piano, en hauteur pour que tout le monde le voie, il interprète des morceaux intimes, notamment The Book of Love. Mais avant de commencer la chanson, Cian s’adresse au public. Il demande : « Qui ici a déjà eu le cœur brisé récemment ? » Il désigne une jeune femme, Camille, et l’invite à monter sur scène. Cian prend son temps, cherche ses mots. Puis il explique qu’il va chanter pour « réparer son cœur« . Assis à côté d’elle, il entonne la chanson.
La scène devient intime. Il partage un moment fort, yeux dans les yeux, assis près d’elle sur son piano d’argent. Un moment irrésistible, suspendu que la jeune femme n’est pas prête d’oublier. Cian, lui, ne manque pas d’humour. Il remarque que Camille a oublié son sac sur scène. Il le prend, le porte sur l’épaule, et fait rire toute la salle. En s’amusant de son allure « très parisien » , il réussit encore à divertir le public.

Un hommage à ses racines irlandaises
Cian rend également hommage à ses racines irlandaises avec Kiss and Tell, intégrant flûte et instrumentation traditionnelle, ce qui apporte un contraste chaleureux au reste du set. Entre morceaux du premier album et nouvelles chansons de Little Dreaming comme Hallelujah ou What About Love, le concert alterne intimité, puissance et émotion. Sa sincérité, sa proximité et son humour font de lui un artiste profondément attachant, capable de captiver dès les premières notes.
Le son et la résonance de l’Olympia semblaient parfait pour un tel concert. Chaque silence trouvait sa place. Little Dreaming est un disque pensé pour le live. Et sur scène, cela s’entend.

Little Dreaming
Au cours du concert, beaucoup de morceaux du dernier album ont été présentés. Il est alors temps de faire un retour en arrière sur Victory, son premier disque. Il ressort des morceaux devenus iconiques, comme Part of Me et Thank God You Stayed.
Pour clôturer ce concert chargé en émotion, Cian entonne les premières notes de I’ll Be Waiting, son plus gros titre. Un final puissant, repris en chœur par toute la salle.
Le concert de Cian Ducrot à l’Olympia a été une expérience intime et bouleversante : émotions à fleur de peau, moments de vulnérabilité, humour et musicalité, tout y était. L’artiste a montré une maîtrise vocale impressionnante et une sincérité désarmante. Entre énergie pop, moments au piano et petits pas de danse, le public est reparti transporté.
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