Wolf Alice @ Le Transbordeur

Wolf Alice : Clearing, net et précis au Transbo

Retour sur la première date française de la tournée 2025 du groupe.

En ce 14 novembre, nous nous pressons dans une salle que l’on adore : Le Transbordeur, où nous étions tout récemment pour les Nova Twins (par ici le report !) Cette fois-ci, la salle de Villeurbanne accueille Wolf Alice, venu présenter son quatrième album : The Clearing.

Mais avant ça, nous découvrons Florence Road, formation irlandaise qui a commencé à Bray (comté de Wicklow). Une découverte qui connait déjà son petit succès : des millions d’écoutes sur Spotify pour seulement un EP (Fall Back, 2025), et quelques singles.

Difficile de ne pas dire que cette ouverture de soirée est parfaitement choisie. L’univers se rapproche de celui de la tête d’affiche et fait mouche ! Le set est maîtrisé, les morceaux de qualité, et le moment se conclut avec deux superbes titres à découvrir : Break the Girl et Goodnight.

Florence Road @ Le Transbordeur

Place alors aux stars du soir : Wolf Alice. Comme annoncé, le quatuor (accompagné de Ryan Malcolm aux claviers notamment désormais) arrive un peu après 21h, pour 1h20 de set. Le concert s’ouvre avec les deux premiers titres de l’album : Thorns, et Bloom Baby Bloom.

Ce choix de reprendre la chronologie de l’album est très intéressant musicalement, puisqu’il nous plonge instantanément dans l’univers de ce dernier disque. Les lumières, l’entrée sur scène, la tenue de Ellie Rowsell… Le paquet est mis, on entre forcément vite dans le spectacle.

Il faut dire que The Clearing, dévoilé en août dernier, est fortement représenté : 9 titres sur 11 dans la setlist ! On notera de très bons moments (Just Two Girls, The Sofa, White Horses) et d’autres plus évitables peut-être (Leaning Against The Wall, Play It Out).

Wolf Alice @ Le Transbordeur

Bien évidemment, les anciens succès sont de la partie : Bros, Giant Peach, You’re a Germ, Formidable Cool… On a même le droit à un Silk revisité ! Mais l’album qu’on attendait aussi ce soir, c’est Blue Weekend, considéré pour beaucoup comme leur meilleur.

Et, sans vouloir faire les difficiles, nous avons été quelque peu déçus à ce sujet… Mise à part Play the Greatest Hits qui fut transition parfaite après Yuk Foo, les choix sont discutables (Safe From Heartbreak, How Can I Make It OK?) au détriment d’autres (Delicious Things, Lipstick On The Glass…)

Heureusement, Smile est venu juste avant le rappel, et qui devait se poursuivre avec The Last Man on Earth (écrite noir sur blanc sur la setlist !) mais le titre n’a bizarrement pas été joué. Or, celui-ci est joué chaque soir, avant le final Don’t Delete the Kisses. Mystère…

Wolf Alice @ Le Transbordeur

Mais revenons véritablement à la musique. Une fois encore, Joff Oddie, Joel Amey et Theo Ellis sont grandement minutieux, permettant à Ellie Rowsell de continuer à délaisser ses guitares et se concentrer sur sa voix, qui explore avec brio de nouveaux horizons désormais.

Tout ce beau monde forme un savoureux mélange, et le concert passe à une vitesse éclair. Bien que les fans étaient agglutinés rapidement dans la salle, l’ambiance n’était pas non plus grandiose… Mais les paroles plutôt bien connues par beaucoup, avec bon nombre d’Anglais !

Le Transbordeur était de toute façon taillé pour ce passage en terres lyonnaises. Mais au regard de la qualité du concert, on comprend mieux le choix d’encore plus grandes salles pour Paris (Le Zénith) et Bruxelles (Forest National) afin de répondre à la demande. Par ici pour les derniers billets !

Toutes les photos de Claire Desfrancois sont à retrouver par ici.

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