19 Août Everything Everything – A Fever Dream
De retour 2 ans après le très bon Get To Heaven, Everything Everything est un groupe qui était clairement en pente ascendante. Ce quatrième opus confirme t-il la nouvelle stature du groupe dans la sphère rock internationale ? Réponse ici.
Everything Everything est un groupe qu’on adore, on vous prévient d’entrée. De plus, les premiers singles révélés étaient très bon. On est donc particulièrement confiant et excité avant l’écoute de cet album. Night of the Long Knives ouvre les hostilités. Un morceau très travaillé et plutôt rock par rapport au travail habituel du groupe de Jonathan Higgs. Un titre qui nous plonge directement dans le monde unique qu’a su crée Everything Everything au long de sa courte carrière. Les influences de Foals (Foals et Everything Everything sont très amis) se ressentent beaucoup sur ce premier morceau et cela pour notre plus grand plaisir.
On connaît déjà le titre suivant puisqu’il s’agit de Can’t Do, premier single dévoilé et bijou d’efficacité. Impossible de se sortir le morceau de la tête, dansant, jubilatoire, le single parfait!
Desire poursuit la démonstration. Everything Everything fait l’effort de ne pas faire toujours les mêmes morceaux, tout en gardant une identité propre. Le refrain de Desire est irrésistible et on se voit déjà hurler les paroles en concert. Changement d’ambiance avec Big Game. La basse est profonde et la voix de Jonathan Higgs nous berce avec tendresse. Le solo de guitare nous rappelle Queen et on commence à se demander si cet album ne s’approche pas du chef d’oeuvre. Le groupe paraît à l’aise dans tous les domaines tant chaque morceau de ce début d’album est réussi dans son registre. Ce qui est encore plus fou, c’est que cela dur tout l’album. Run The Numbers et son riff rageur rappelle encore Foals. Si on voulait chercher un petit défaut à ce morceau, il est un petit peu répétitif. On dit cela pour critiquer mais pour l’instant c’est un sans faute pour Everything Everything.
On arrive ensuite dans une partie plus expérimentale, Put Me Together en tête, morceau ovni, on accroche complètement tant le titre est aérien et planant. Le titre éponyme est lui aussi une invitation au voyage. Et pour nous faire voyager, Everything Everything sait y faire.
Décidément, il n’y a rien à redire, plus on avance dans l’écoute de cet album, plus on comprend qu’on a affaire à un des albums de l’année. Ivory Tower est un morceau puissant qu’on a hâte d’entendre en live. On ne trouvera pas de point faible à cet album puisque White Whale clôt ce troisième opus quasi religieusement.
Difficile donc de dire autre chose que bravo à Everything Everything qui s’impose aujourd’hui clairement comme un des meilleurs groupes de rock indé. Un style unique et un talent de composition impressionnant. Parfois pop et efficace, Everything Everything sait aussi être créatif et sortir des morceaux moins accessibles. Mais ce qu’on retient, c’est que dans tous les cas, c’est réussi! On attend avec énormément d’impatience leur passage à la Maroquinerie qui s’annonce déjà comme étant un des concerts de la rentrée à ne pas rater. Nous, on y sera!
TRACKLISTING:
Night of the Long Knives
Can’t Do
Desire
Big Game
Good Shot, Good Soldier
Run The Numbers
Put Me Together
A Fever Dream
Ivory Tower
New Deep
White Whale
Nos morceaux favoris: Night of the Long Knives, Desire, Big Game, A Fever Dream
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