05 Sep Noel Gallagher’s High Flying Birds @ Grand Rex, 6 mars 2012
.De retour à Paris après un passage triomphal début décembre au Casino de Paris, Noel Gallagher’s High Flying Birds a enchanté les fans mardi soir au Grand Rex.
En 2009, Oasis sombrait lors du festival Rock en Seine. Depuis, les fans se tournent avec impatience vers les nouvelles créations des deux frères ennemis, Liam et Noel Gallagher. Le premier a formé Beady Eye avec les anciens d’Oasis. Le second a pris son temps avant de lancer Noel Gallagher’s High Flying Birds. Il était au Grand Rex de Paris ce mardi 6 mars pour un concert parfaitement maîtrisé.
La création sauce Gallagher
<p><p>Après un concert complet en décembre dernier au Casino de Paris, Noel Gallagher et son groupe ont conquis le Grand Rex. Cette majestueuse salle au dôme étoilé est plus adaptée à l’acoustique qu’aux mélodies rock.
21h, salle comble. Le public acclame la vedette du soir et en oublie l’absence de fosse, puisque toutes les places sont assises. L’ambiance est électrique. L’audience est un mélange de nostalgiques et de jeunes générations.
En commançant par (It’s Good) To Be Free, l’ex co-leader d’Oasis montre qu’il a bel et bien tourné la page. La setlist de Noel Gallagher’s High Flying Birds respire l’air frais. Elle mélange des titres écrits sous l’ère Oasis mais jamais retenus, comme « I Wanna Live In a Dream In My Record Machine » et « Stop the Clocks ». On y retrouve aussi les mélodies piquantes de « Dream On » et « The Wrong Beach » ainsi que la perle « If I Had A Gun ».
Oasis n’est pas mort</strong></span></span>
<p><p><p>Ce mardi soir, Noel Gallagher’s High Flying Birds offre une bouffée d’air à son public. Le concert alterne entre sons de guitares saillants et mélodies enivrantes. Si le musicien de Manchester affectionne le rock mélodieux, il sait aussi proposer des titres plus puissants. Son nouveau morceau, « Freaky Teeth », déclenche des applaudissements exaltés.
Mais Oasis est toujours présent, presque inévitable. Et le public exulte sur la sublime version acoustique de « Supersonic » avant de reprendre en choeur « Talk Tonight ». Noel Gallagher et sa bande offriront un rappel intégralement Oasis, avec la trop rare « Whatever », « Little by Little », « The Importance of Being Idle » et enfin le fameux « Don’t Look Back in Anger », qui offre un déferlement de frissons et de nostalgie au public amoureux qui reprend à l’unisson le célèbre refrain.
<p><strong>Après 1h30 de concert et 20 titres, l’homme de l’ombre d’Oasis a prouvé qu’il pouvait assurer sous les feux des projecteurs. Et si Oasis est mort sur le papier, son âme continue de virevolter sur les cordes de Noel Gallagher.


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