Festival Les Inrocks 2012 : la piqûre rock des Vaccines

En plein coeur du Festival Les Inrocks Volkswagen 2012, les britanniques The Vaccines ont confirmé tout le bien que l’on pouvait penser d’eux.

 

 

 

The Vaccines, parmi les grands

 

Tout comme Blur, Pulp, Muse ou encore Coldplay, The Vaccines est rentré définitivement dans l’histoire du festival des Inrocks. Dans l’intimité d’une salle parisienne, le groupe britannique a, comme ses pairs, prouvé à qui voulait l’entendre qu’on pouvait compter sur eux dans les prochaines années. Avec deux albums au compteur et une maturité à fleur de peau, la bande emmenée par Justin Young a servi un set énergique et bourré de tubes en puissance. En deux ans, les londoniens ont bien changé. Leur rock, mêlé d’alternatif et teintes pop sixties, continuent d’évoluer au fur et à mesure que le groupe progresse.

 

 

Fort d’un second opus brillant, The Vaccines s’est élancé sur scène avec l’énergique « No Hope », comme pour signifier une fois de plus que le rock des londoniens est nettement plus sauvage, et donc par conséquent, tout aussi jouissif. L’alliance de ces nouveaux tubes rock avec les anciens morceaux connus de tous n’a aucun mal à mettre le public, fort juvénile ce qui n’est pas sans rappeler des micro-phénomènes tels que The Kinks, à la merci des riffs élancés de Young et Cowan.

 

 

Les enchaînements sont cohérents et des morceaux plus rythmés comme « Teenage Icon » ou « Bad Mood » (issus du dernier album, Come of Age) prennent une dimension plus qu’intéressante dans le cadre du live. A l’instar des désormais « anciens hymnes » comme « Wetsuit » ou le tube « Post Break-up Sex », le public répond présent, sans pour autant pousser le groupe dans des retranchements explosifs souhaitables. Qu’importe, la messe est dite et The Vaccines confirment tout le bien qu’on pensait d’eux, transformant le second opus studio en une réussite live avec une facilité déconcertante. La pop britannique n’est pas morte, ils en sont la preuve vivante !

 

 

NB : Ils ne sont malheureusement pas britanniques, mais ont bien mérité une mention. Les américains d’Electric Guest ont tapé dans l’oeil de votre rédacteur avec un électro-pop bluesy bienvenue et une fraîcheur à toute épreuve. Immanquable !

 

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