17 Juin Depeche Mode au Stade de France
Depeche Mode s’est offert le Stade de France pour son Delta Machine Tour. Trois de vos rédacteurs y étaient.
Intemporel. Plus de 30 ans de carrière, 13 albums et des tournées gigantesques à travers le monde sans oublier ces groupes influencés par dizaine… Dresser le CV de Depeche Mode revient à enquiller page sur page, tant la formation britannique a œuvré pour l’histoire de la musique, traversant les âges tout en évoluant dans une musique qui a, elle, gardé une cohérence évidente. 34 ans précisément après la formation du groupe, Depeche Mode s’était donné rendez-vous au Stade de France, l’occasion de mesurer que la ferveur n’est jamais redescendue et que les fans répondent présent aussi bien que le groupe ne survole la scène avec majestuosité et magnificence.
Welcome To My World débute la setlist. Invitation qu’on ne saurait décliner, car il est vrai que le monde de Depeche Mode, on l’apprécie au plus haut point. Dans cette Delta Machine, on s’y sent bien. Même si l’album est imparfait, il contient de nombreux tubes que Dave Gahan et sa bande vont égrener au fil de la soirée. Angel (qui prend la relève), Heaven, l’excellente Soothe My Soul (encore plus sensuelle en live) ou encore Secret to The End seront joués. Si dès le premier morceau une moitié du Stade c’est laissé emporter par le groupe, il faudra attendre Higher Love, chanté par Martin L. Gore, guitariste pour engendrer quelques réactions dans l’autre moitié ! Notons deux morceaux acoustiques, Judas et Home. Malgré les années Depeche Mode n’a pas pris une ride, les tubes faisant gage de leur intemporalité.
De Enjoy The Silence à Personal Jesus en passant par Just Can’t Get Enough, le stade se soulève reprenant le tout en choeur, dansant sur ses titres qui ont vu défiler plusieurs générations et en verront certainement encore bien d’autres. Couplé à des danses très sexy de Dave, le tout nous transporte dans cet univers New Wave que l’on apprécie depuis tant d’années. Si la structure n’est pas complète, le spectacle n’en est pas moins grand. En effet la scène accueil un grand écran centrale derrière le groupe, ainsi que deux autres écrans latéraux. Sur ceux-ci on ne voit pas seulement le groupe mais aussi tout un travail d’imagerie pour la set list qu’ils nous offrent. Principalement en noir et blanc, ce sont des clips filmés spécialement pour la tournée. On retiendra ceux de Goodbye et Heaven dont les influences ne sont pas sans rappeler l’univers de Tim Burton. Bémol de la soirée, une tente avec quelques places à l’intérieur au milieu de la fosse, gâchant la visibilité des spectateurs se trouvant dans la lignée de celle-ci. Pas de quoi entacher la ferveur d’un public connaisseur dans un Stade de France qui sonnait parfois creux notamment en tribunes. Qu’importe, Depeche Mode a déjà choisi de revenir dans la capitale pour un Bercy fin janvier 2014. On a déjà hâte !
Voici quelques petits extraits de cet évènement, avec le combo Enjoy The Silence + Personal Jesus :
I Feel You :
Heaven (en arrière plan le clip dont on vous parlait plus haut) :
Rappel des dates :
7 juillet : Rock Werchter (Belgique)
9 juillet : Moon and Stars (Suisse)
16 juillet : Arènes de Nîmes
17 novembre : Grand Stade Lille Métropôle
21 janvier : Park & Suites Arena (Montpellier)
23 janvier : Halle Tony Garnier (Lyon)
25 janvier : Palais des Sports (Anvers)
29 janvier : Bercy (Paris)
2 Février : Zénith Europe (Strasbourg)
Setlist :
Intro
Welcome to My World
Angel
Walking in My Shoes
Precious
Black Celebration
Policy of Truth
Should Be Higher
Barrel of a Gun
Higher Love (chanté par Martin)
Judas (Acoustic)
Heaven
Soothe My Soul
A Pain That I’m Used To
A Question of Time
Secret to the End
Enjoy the Silence
Personal Jesus
Goodbye
Rappel :
Home (Acoustic)
Halo (‘Goldfrapp Remix’ version)
Just Can’t Get Enough
I Feel You
Never Let Me Down Again
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