Muse : Des pots-de-vin pour la tournée

Comment Muse a-t-il justifié d’une telle débauche de moyens pour son Unsustainable Tour ? Matt nous l’explique, en partie.

 

Muse au Stade de France, 21 juin 2013

Muse au Stade de France, 21 juin 2013

 

Quand on produit des gigantesques comme Muse peut le faire, entre cheminées géantes crachant du feu, robot géant, acrobates et effets spéciaux en tout genre, cela peut amener à certaines complications pour le groupe. Selon quelques confessions de Matthew Bellamy au Sun, la formation britannique aurait usé de pots-de-vin pour s’arroger quelques droits et ne pas transformer un show en véritable enfer. « Partout où on va, il y a des problèmes. Nous avons une armée d’experts comptables et d’avocats qui débattent en permanence avec toutes sortes d’autorités, de comités locaux et de promoteurs », explique le frontman. Il va même plus loin, en donnant un exemple concret : « A Rome [concert filmé pour les besoins du futur DVD le 6 juillet dernier, NDLR], nous avons dû payer des pots-de-vin de milliers d’euros à des personnes juste pour avoir le droit d’allumer nos flammes géantes ! On a dû donner un coup de fil à l’ambassade britannique, s’entretenir avec des hauts responsables… Si l’on veut se permettre de faire ce genre de choses, c’est un gros challenge. Cela coûte horriblement cher »

 

De quoi expliquer également la flambée de prix. Car si Muse est le meilleur groupe rock sur scène, c’est un titre qui se mérite pour la formation (qui n’hésite même pas à monnayer certains acteurs en coulisses). Le public a du suivre, puisque les prix ont aussi augmenté en conséquence. A show grandiloquent, prix enflammés !

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