11 Déc The Fratellis : de belles retrouvailles avec Paris
Plus de 5 ans après leur dernier passage à Paris, les Fratellis n’ont pas manqué leur retour à la Maroquinerie.
On n’espérait plus jamais les revoir ensemble, puis un comeback venu de nulle part est venu tout changer. Mieux encore, ce dernier a donné naissance à un album de très bonne qualité, « taillé pour le live » selon Jon dans son interview pour Sound Of Britain. De retour avec Mince et Barry, il affichait complet à la Maroquinerie, preuve de l’attente des Parisiens pour le comeback du groupe. Les Fratellis n’avaient donc pas intérêt à décevoir en défendant leur 3e production. Ont-ils tenu leur pari ?
Dans une salle comble, les Ecossais entrent directement dans le vif du sujet avec le premier single de We Need Medicine : Seven Nights Seven Days, qui garde tout son charme en live. Mais le groupe donne vraiment le coup d’envoi du concert en enchaînant en trombe avec l’un de leurs tubes Baby Fratelli, toujours aussi irresistible sur scène. Par la suite, le groupe alterne extraits du premier et du dernier album, avec quelques bonnes surprises comme le très tonique Halloween Blues et son solo de guitare endiablé ou Until She Saves My Soul encore plus frénétique sur scène ; ainsi que des belles confirmations comme Whistle For The Choir qui émeut toujours autant ou encore l’excellent Henrietta pour faire bouger le public.
D’ailleurs, il faut être devant pour pouvoir profiter pleinement de l’atmosphère rock’n’roll de la soirée. Le fond de la salle n’est, en effet, pas aussi agité que l’avant. Néanmoins, certains fans répondent bien présent et sont très réceptifs. On peut dire que les Fratellis mettent décidément de côté leur deuxième album, pourtant truffé de tubes. Malgré tout, on notera la présence de Babydoll dans le set, aussi réjouissante que surprenante, arrangée différemment en live, en mettant plus l’accent sur la batterie. Après avoir joué une bonne dizaine de morceaux, le trio quitte la scène pour le rappel. On remarque l’impatience du public, qui n’attend désormais qu’une chose : le tube phare Chelsea Dagger. Il lui faudra cependant patienter un peu car le groupe revient d’abord avec deux morceaux : Rock’n’Roll Will Break Your Heart et une reprise. Mais la salle finit par exploser : la batterie retentit, tout le monde reconnait le tube phare des Ecossais et c’est parti pour 3 minutes de folie ! Mais pas le temps de se reposer, le groupe achève le set avec l’énergique Heady Tale. Grand moment d’émotion sur ce dernier avec la salle chantant d’une seule voix son final.
Toutes les bonnes choses ont une fin, et il est temps pour le groupe de dire au revoir à la Maroquinerie. Ce dernier nous a offert un show de qualité, épuré, sans fioritures, mais d’une efficacité remarquable, tout ce qu’il fallait pour passer une soirée mémorable. Les morceaux du dernier albums sont en effet redoutables en live, et les premiers s’écoutent encore parfaitement. Pari tenu ! Espérons juste qu’ils mettront moins de temps pour revenir la prochaine fois…
No Comments