08 Fév Lanterns On The Lake transportent la Flèche d’Or
Pour leur second passage à Paris, le groupe de Newcastle n’a pas laissé le public indifférent.
Très désireux de revenir en France, les Anglais ont livré un show de qualité au public qui les avait sûrement manqué. Retour sur une soirée réussie.
Avant l’arrivée de Lanters On The Lake, les Français de Vedett chauffent bien la salle, en grande partie grâce à leur chanteur, sa présence et son interraction originale avec le public.
Après une demi-heure d’attente, le groupe phare de la programmation plante tout de suite le décor : grâce à atmosphère sereine et envoûtante, la Flèche d’Or se met de suite au rythme de leur musique si particulière. Avec un jeu de guitare à l’archer à la Sigur Ros, une basse profonde agrémentée d’une belle réverbération, une batterie puissante mais sans fioritures et un violon offrant une dimension unique au son produit par le groupe, la formation s’approprie directement la scène. Même avec beaucoup de retenue, Lanterns On The Lake nous scotche tous. Le rendu à la fois doux et violent, déjà indescriptible en studio, est d’autant plus bluffant en live. Que ce soit dans le très paisible (The Buffalo Days) ou dans le plus rhytmé (Until The Colours Run), le public est inévitablement séduit (mention spéciale à Elodie, qui remporte tous les suffrages). Ce succès peut notamment s’expliquer par ce qui ce passe sur scène : en effet, les musiciens ont l’air véritablement habités par leur production.
Niveau communication, Wilde prend parfois le temps de s’adresser au public, certes timidement mais sûrement avec beaucoup de sincérité. Elle n’hésite pas à exprimer son regret de pas pouvoir jouer plus souvent en France.
On ne voit pas le temps passer, et au bout d’à peine une heure, le groupe doit laisser sa place aux Canadiens de Hidden Cameras. Avec un deuxième album (Until The Colours Run) à défendre, les Anglais ont décidément convaincu la Flèche d’Or. Il faut désormais espérer leur retour sur les scènes françaises dans les plus brefs délais.
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