20 Juin Little Barrie, explosif à La Maroquinerie
Explosifs et bien moins tendres qu’en studio, les trois gars de Little Barrie ont fait fait vibrer la poignée de spectateurs massés dans une Maroquinerie bien trop creuse.
Après quatre albums, presque une décennie d’existence sur la scène, on pensait que Little Barrie était quand même du genre à aimanter des regards au-delà du cercle de fans et de petits curieux. A la Maroquinerie, au beau milieu de la Coupe du Monde et d’une soirée qui voyait l’Espagne sortir tête basse après deux défaites en deux matchs (contexte, voyez-vous), les Little Barrie se sentaient un peu seuls dans la salle parisienne.
Avant eux, Wild Smiles et leur rock de pub racé avaient beau enchaîner les déflagrations rock plus ou moins plaisantes, la petit fosse était bien vite, les quelques lève-tôt assis sur les marches. Les concerts de rock, c’est tout un concept à Paris. Une fois venue l’heure de Little Barrie, joyeusement acclamé dans une salle loin d’afficher complet, on reprend un peu du poil de la bête au contact de Bonneville, extrait de leur dernier opus, le très réussi Shadow. On se plaira à savourer les riffs décomplexés de Tip It Over, prendre son pied sur l’excellente Pauline, ou pousser un peu la voix sur New Diamond Love, le temps d’un concert très court (12 titres au rabais) mais très agréable. Après un court rappel conclu sur I Can’t Wait, l’occasion pour Barrie Cadogan de se payer un petit bain de foule guitare à la main au cœur de la fosse, le groupe quitte la scène acclamé, laissant quand même quelques spectateurs sur leur faim (avec 4 albums, on était en droit d’attendre 17-18 morceaux). Avant de filer, deux minutes plus tard, au merchandising pour un moment d’échanges à la cool aux côtés de fans passionnés.
Setlist :
Bonneville
Sworn In
Fuzz Bomb
Tip It Over
It Don’t Count
Pauline
Realise
Eyes Were Young
New Diamond Love
Surf Hell
—–
Black Mind
I Can’t Wait
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