04 Nov On y était : George Ezra à la Creative Live Session du Yoyo
Le musicien britannique a donné une claque aux spectateurs chanceux de la Créative Live Session #3 au Yoyo.
Le Yoyo faisait scintiller son nom comme pour signaler les stars du soir. Mais qui donc? VirginRadio et Sony Music déroulaient le tapis rouge lors de la creative Live session pour 5 artistes du moment. Pour sa 3° édition, la salle nocturne du Palais de Tokyo réunissait FM Laeti, As Animals, DJ Alle Farben, Brigitte et George Ezra.
Le chanteur anglais a provoqué la surprise dans cette programmation francophone. Après les déhanchés de la chanteuse d’As Animals et l’ambiance survoltée de FM Laeti, c’est au tour de George Ezra de se mouler une place de choix sur la scène du Yoyo. Une promenade pop mise en haleine par Oxford Comma de Vampire Weekend qui sera en fait une course effrénée, quelques chansons pour un showcase express. Mais prendre le TGV de la classe n’oblige absolument pas à mettre tout le monde à l’heure de la flegme britannique. Dans un calme cacophonique, l’audience féminine oublie de se trémousser sur Lily Wood and the Prick et sait recevoir comme il se doit celui qu’elle attendait depuis le début. Un accueil qui fait doucement sourire la bête tandis que son guitariste le souligne d’un « ouah » qui ne passe pas inaperçu. Enfourchant son instrument comme on commence un voyage, George Ezra prend cette arrivée en lumière à bras le corps mais avec une simplicité extrême.
Son sweat noir trop grand et son jean sombre deviennent alors habits de lumière quand le chanteur entonne les premières paroles de « Blame It on Me ». La grosse voix est de sortie mais pas forcément la force. Les notes jaillissent de sa bouche sur cette ballade folk parfaite pour tourner en boucle à la radio et certains en restent les yeux ébahis, la bouche bée. Et histoire de varier sur toutes les gammes mais forcément avec le plaisir, le jeune anglais s’attaque à « Cassy’ O » que certaines fans éplorées du premier rang accompagnent en version karaoké. Les bras s’animent, les pieds battent le rythme, le gars a bien réussi sa mission. Il ne manque à ce tableau parfait qu’une touche exotique pour donner un élan à ses auditeurs. Et pour cela, il y a évidemment « Budapest ». Les vocalises graves et profondes de l’artiste n’invitent l’auditoire qu’à brandir les portables pour partager leur émotion sur les réseaux sociaux. Wanted on Voyage en live, une invitation au voyage qui a poussé les plus sceptiques à prendre leur place à son concert au Bataclan le 12 février prochain.
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