Woman’s Hour, dark-pop classieuse et aérienne

Révélé par un premier opus empli de promesses, Woman’s Hour a tenté de séduire en live dans le cadre du Festival Les inRocKs Philips.

 

Woman's Hour en concert au Casino de Paris, Festival Les inRocKs Philips 2014, le 11 novembre 2014

 

Parmi les groupes révélés en cette année 2014, Woman’s Hour et leur premier opus Conversations. Après Metronomy, c’est en première partie de Lykke Li que la bande de Fiona Jane se produisait dans le cadre du Festival Les inRocKs Philips. Une nouvelle tentative d’opération séduction pour un groupe que l’on pourrait aisément identifier comme à la croisée entre London Grammar et The XX, tant pour la pureté vocale d’une chanteuse et les mélodies enivrantes et parfois sombres proposées derrière.

Si Fiona Jane et sa bande n’ont pas réussi à captiver sur la longueur un public assurément venu pour se délecter de la pop soyeuse et dark de Lykke Li, ils ont offert quelques beaux moments de grâce. La lumière est venu de morceaux comme Darkest Place ou d’Unbroken Sequence qui confèrent à Jane un faux-semblant de PJ Harvey. Si des titres comme Her Ghost ou encore Conversations s’imposent comme un parfait équilibre entre couplets mélodieux et refrains attirants, d’autres séquences comme celle proposée par In Still We Remain déçoivent. Un ultime rebond offert par le combo Dancer in the Dark (une reprise du fameux morceau de Bruce Springsteen) et la doucement enivrante mais aussi dépressive Our Love Has No Rythm permettra à Woman’s Hour d’en terminer sur une version plus explosive de The Day That Needs Defending. Si ce n’était pas encore L’heure de la Femme, elle ne saurait tarder à jaillir si Woman’s Hour subliment et transcendent les quelques belles qualités d’un premier album dark mais séduisant.

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