La Découverte du Dimanche : Black Honey

Direction Brighton, terre de rock, pour aller à la rencontre de Black Honey, un groupe aussi mystérieux que très discret mais bourré de talents.

 

Black-Honey-Bloodlust-Indie-Underground-Aaron-McMillan

 

Depuis l’été 2014, ils agitent la blogosphère musicale. Ils sont quatre, forment le groupe Black Honey d’où ressort une voix féminine irrésistible à la croisée entre Lana Del Rey et les enivrantes demoiselles de Warpaint. Tout droit venu de Brighton, terre pour le moins historique en matière de rock, Black Honey est une énigme. Une énigme que l’on tentera de percer.

 

Revenons donc à cet été 2014, où le groupe composé d’Izzy Baxter (chant et guitare), Chris Ostler (guitare), Tommy Taylor (basse) et Tom Dewhurst (batterie) fait parler de lui avec Sleep Forever. Cette invitation au rêve délicieusement aérienne sonnait parfaitement pour l’époque estivale, les yeux fermés, la peau sous les effets d’un soleil couchant à la douceur chatoyante. Première demo, Sleep Forever a fait saliver quelques observateurs, lesquels ont bien vite pu constater que ce groupe avait plus d’un tour dans son sac avec leur second titre, Teenager. Offrant une guitare quasi psychédélique et des rythmes aguicheurs, ce morceau indéniablement pop est une pépite, une enveloppe dans laquelle cette fameuse voix féminine (entre Lana Del Rey et des élans de Nancy Sinatra) fait des merveilles.

 

 

 

Puis vint le changement de virage avec The Taste. Si les vocals sont toujours aussi sensuels, le son est résolument plus rock, rappelant étrangement Bleech. Le quatrième et ultime titre du quatuor, Bloodlust, ne fera que confirmer cette impression. Sorti début décembre, cette dernière partition annonce un premier EP imminent, mais toujours sans titre ni date de sortie. On en ressort donc avec l’espoir que peut-être, en 2015, on pourra enfin percer le mystère si envoûtant qu’est Black Honey… sur scène.

 


 

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