Peace, The Family Rain et Polar Circles enchantent Les Hivernales

Nous avons passé notre samedi soir avec les trois groupes dans le cadre du petit festival Suisse.

Peace aux Hivernales par Sigfredo Haro

Peace aux Hivernales par Sigfredo Haro

Nous y étions déjà l’année passée pour les 1975 : le petit festival des Hivernales à Nyon est l’occasion rêvée d’assister à des concerts dans de petites salles, juste avant que la popularité des artistes n’explosent. Et nous avons été gâtés à Sound Of Britain concernant le programme de l’Usine à Gaz le samedi 28 février. En effet, en plus des légendaires Peace qui étaient les grandes stars de la soirée, l’une de nos découvertes, The Family Rain, était également au programme.

Il est environ 20h45 lorsque nous arrivons à l’Usine À Gaz à Nyon, où nous trouvons un public hétéroclite. La salle, plutôt petite, peut accueillir environ 500 personnes. Elle est séparée entre un espace bar et un espace live. Depuis l’espace bar, l’ambiance était assurée par le DJ set des Burning Beggars, qui passaient des classiques rock toutes décennies confondues entre les concerts. Il faut dire qu’il y avait tout de même trois groupes au programme, et qu’il fallait patienter entre chaque set. À 21h30, les lausannois de Polar Circles commencent leur set. Une bande d’amis et quelques fans sont au taquet pour encourager la bande dans les premiers rangs. Le son du groupe est propre et les morceaux sont plutôt bien écrits, dans une optique pop rock classique. Le groupe, visiblement heureux d’être présent ce soir-là, semble prendre plaisir sur scène et le public se décoince gentiment. Les Polar Circles nous gratifieront même d’une reprise originale du tube Habits (Stay High) de Tove Lo !

Après une petite pause vient le tour de The Family Rain, à 23h15. Les trois frères semblent eux aussi ravis d’être sur scène. Seulement, il y a un bémol… Le son des instruments du groupe est si fort et si mal géré qu’on n’arrive plus à distinguer le son des instruments de la voix, et vice-versa. Peut-être était-ce voulu : en effet, tout s’emmêle dans une marée de son qui fait littéralement trembler la salle. Je vous le promets, même mes cheveux tremblaient face à l’avalanche de décibels ! Qu’importe, le trio effectue son set et le public assure une petite ambiance. Le chanteur-bassiste, William Walter, s’adresse à nous en français, ce qui fait toujours plaisir.

Puis autour d’une heure du matin arrive le tour de ceux qu’on attendait tous. Charismatique et bien habillé, le gang le plus cool de Birmingham arrive acclamé par la foule. Le groupe commence directement son set avec I’m A Girl, et le public commence à danser et à s’amuser (de manière bon enfant, attention. Nous sommes en Suisse. Rien à voir avec les foules déchaînées en Angleterre). Certains fans enthousiastes chantent les paroles en chœur. Vêtu de son manteau à fourrure noir, Harry chante d’une belle voix et assure les solos de guitare en duo avec Doug, tandis que ce dernier et Sam et dansent tout en jouant de leurs instruments. Quant au batteur, Dominic Boyce, il donne tout, et c’est impressionnant à voir. Les quatre garçons sont également spécialistes des poses classes, ce qui devait plaire aux demoiselles des premiers rangs !

Le set du groupe, équilibré entre les chansons de leur premier album, In Love, et celles de Happy People, offre quelques surprises. En plus de l’humour particulier du groupe, il semble que toutes les chansons sonnent de manière plus exagérée, pour notre plus grand plaisir. Par exemple, des titres comme Money et Bloodshake transforment la salle en dancefloor rock, tandis que Perfect Skin et Follow Baby donnent envie de sauter en secouant les cheveux. D’ailleurs, la température et l’ambiance montent au fur et à mesure du set ; on transpire et on s’éclate. Nous aurons aussi droit à un magnifique 1998, avant de terminer la soirée avec World Pleasure, où Sam rendra son solo de basse funky légendaire. Malheureusement, jouer en festival et composer une setlist accrocheuse ça a un prix : au bout d’à peine une heure, les Peace doivent quitter la salle. Dommage pour le temps ; il aurait été intéressant d’entendre certains morceaux plus obscurs de Happy People, comme Fur ou Flirting USA. Quoi qu’il en soit, les Peace ont fait leurs preuves ce soir-là et n’ont plus rien à prouver.

Pour plus de photos, n’hésitez pas à consulter la galerie des Hivernales : http://leshivernales.ch/media/samedi-01-03/usine-a-gaz/

Setlist:

I’m A Girl

Follow Baby

Money

Gen Strange

Lost On Me

Perfect Skin

1998

Bloodshake

Lovesick

California Daze

Wraith

World Pleasure

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