On y était : To Kill A King et Dancing Years à Paris

Les absents avaient tort au Nouveau Casino ce 23 mars, et rien n’a pu gâcher l’enthousiasme de To Kill A King.

 

Drôle de soirée au Nouveau Casino que ce lundi 23 mars. Devant une salle à peine remplie à son tiers, Dancing Years et la tête d’affiche du soir, To Kill A King, ont rendu copie quasi parfaite. Avec en bonus, une morale à cette histoire : vaut mieux être en petit comité enjoué, plutôt qu’une foule nombreuse et mollasse. Même si le plan économique vous dire le contraire.

 

Tout a commencé très tôt avec Dancing Years, groupe venu de Leeds que nous vous présentions il y a quelques semaines en Découverte du Dimanche et que nous avions placé dans nos Ones to Watch 2015. Avec des mélodies entre Damien Rice, The National et Divine Comedy, la formation emmenée par David Henshaw s’est faite moins efficace qu’en studios, où elle emporte l’adhésion, mais nous a touché. A l’instar de We Danced Last Night qui a bien donné le ton, Dancing Years se fait émouvant et enivrant. Places We’ve Roamed nous berce, leur reprise d’Anthems for a Seventeen Year-Old Girl (de Broken Social Scene est à deux doigts de nous décrocher une larme, et la touchante Here’s To My Old Friend prend tout son sens portée par la voix parfois fausse d’Henshaw (indéniablement proche de Damien Rice d’ailleurs)

 

NOS PHOTOS DE DANCING YEARS AU NOUVEAU CASINO

 

Vint ensuite To Kill A King, star du soir qui doit composer avec un public épars mais non dénué de répondant. C’est avec ironie que Ralph Pelleymounter, leader barbu et cool de cette quintette, décide de prendre la situation, se rendant vite compte que ses auditeurs sont aussi réceptifs que participatifs. Une belle consolation pour To Kill A King qui récompensera fort justement les présents du soir, en offrant quelques unes de leurs plus célèbres compositions, de Funeral à Oh My Love (avec les chœurs de Ben Jackson) en passant par Friends et l’incontournable Love Is Not Control. Première partie de Two Gallants, Dog Is Dead et surtout Bastille par le passé, les To Kill A King peuvent enfin se lancer en tant que tête d’affiche. Si le show ne voit pas ressortir un moment fort en particulier, la formation témoigne d’un certain talent évident sur scène, doublant une setlist plaisant d’un véritable sens de la communication, y compris en territoire étranger.

 

NOS PHOTOS DE TO KILL A KING AU NOUVEAU CASINO

 

Setlist :

 

Grace at a Party 

Funeral 

School Yard Rumours 

The Chancer 

Howling 

Compare Scars 

Friends 

Cold Skin 

Good Times 

Musicians Like Gamblers Like Drunks Like Me 

World of Joy 

Choices 

Oh My Love 

——-

Cannibals With Cutlery 

Fictional State 

Love Is Not Control 

 

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