02 Avr Review : The Prodigy – The Day Is My Enemy
C’est sans aucun doute un des albums les plus attendu de 2015, The Day Is My Enemy , le tout nouvel opus de Prodigy est disponible depuis ce lundi.
Prodigy, ce n’est pas le genre de groupe qui passe sa vie en studio pour nous concocter de nouveaux morceaux tous les ans. D’ailleurs, en 23 ans de carrière, The Day Is my Enemy est seulement le sixième album du groupe Britannique. Depuis Experience sorti en 1992, les Anglais se sont produits sur les plus grandes scènes au monde, transformant les plaines de festivals mythiques en dancefloor géant où se mêlent circles pit, pogos et crowsurfing.
Je ne suis pas en colère, non, mais je pense que la violence présente dans ce nouvel album est un réaction à ce qui se passe musicalement autour de nous. Liam Howlett
Une nouvelle fois, Prodigy nous emmène en voyage dans un univers sombre et violent, à l’atmosphère lourde et pensante. La violence : voilà la ligne directrice de ce nouvel album. Si certains espéraient un retour aux sources, The Day is My Enemy est en réalité une évolution de Invaders Must Die (2009). Toujours dans la même optique, Liam Howlett et sa bande nous proposent des mélodies encore plus fortes, puissantes et revendicatrices.
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Sur cet album, certains titres sortent du lot pour frôler les limites du politiquement correct et nous offrir un son et un style qu’aucun groupe ne peut égaler. On pense tout d’abord à The Day Is My Enemy, ce titre éponyme qui donne le ton de l’album dès les premières secondes. Une batterie lourde et omniprésente, le tout relevé d’une voix féminine douce et lancinante reprenant en boucle The day is my Enemy, the night is my fave. S’en suit Nasty, sorti en single il y a quelques semaines et considéré par beaucoup comme le titre phare de l’album.
Prodigy nous propose aussi deux feats, dont Ibiza, en duo avec Sleaford Mods, où Jason Williamson pose son rap sur des rythmes electro/punk hypnotisant et qui fait clairement référence à l’île Espagnole. Ibiza est en totale opposition à « cette musique banale passée par des DJ feignants » (dixit Liam), diffusée dans les clubs. On retrouve aussi , une collaboration avec le DJ et producteur Britannique DJ Flux Pavilion, qui est peut être le titre le moins réussi de l’album. Rythm Bomb nous laisse un peu sur notre faim, et on a tendance à attendre un son puissant qui n’arrivera malheureusement jamais.
Avec Day Is My Enemy, Prodigy nous confirme une fois de plus qu’ils règnent en maîtres incontestés sur les haute sphères de l’électro/Punk.
On vous rappelle que Prodigy sera présent au Festival Rock Werchter cet été et on ne manquera pas de vous faire un petit compte rendu de leur concert !
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