[London Live] October Drift explosent tout sur leur passage

Cette semaine, nous nous sommes rendus au Old Blue Last où October Drift a donné un concert dément. Deux groupes à l’affiche ce soir-là, deux shows exceptionnels.

October Drift

Pour un des derniers ‘London Live’ avant quelques temps, nous nous sommes rendus dans l’East de la capitale pour assister au show d’October DriftKeroscene assuraient la première partie.
The Old Blue Last est un pub traditionnel à l’angle de Great Eastern Street et Curtain Road où la délicieuse odeur de bière se fait sentir dès que nous pénétrons à l’intérieur. Suivant ainsi les pas de Shakespeare et tant d’autres depuis plus de 300 ans, nous nous approchons du comptoir en bois pour nous commander une pinte avant de monter à l’étage où va se dérouler le show.
La petite salle au premier a vu passer certains Arctic Monkeys, Mumford&Sons ou encore Kylie Minogue avant ce soir. Jouxtant le bar au fond, une table est installée dans un coin pour le merchandising d’October Drift, groupe qui montera sur la petite scène plus tard dans la soirée.
Alors que le concert gratuit, les gens arrivent puis repartent. Certains restent. Il y a également quelques touristes qui viennent goûter à la vie nocturne et artistique londonienne loin des sites promus par les tour-operators.

Pour ouvrir le bal, le quatuor londonien de Keroscene débute avec une intro shoegaze où une batterie papillonnante accompagne la voix atmosphérique du chanteur. Mais très rapidement la batterie domine vite et les lignes de basse puissantes prennent le relais enveloppées de guitares fuzzy. A en juger par leur attitude décontractée et sereine, le groupe prend un certain plaisir à jouer et à partager leurs créations de qualité. Les chœurs volatiles du batteur et les longs passages instrumentaux donnent un effet sucré-salé au rock indie délivré pendant la demi-heure qui leur est attribuée. Un superbe groupe dont je vous recommande l’écoute sur le champ. – SoundcloudFacebook -.

Alors que la salle se remplie doucement pendant qu’October Drift se préparent, des morceaux hip-hop et punks sont diffusés en fond sonores pour faire patienter.
October Drift montent sur scène à 22h passées. Originaire du Somerset, le quatuor passe le plus clair de son temps dans le Nord où ses concerts sont constamment sold-out. Nous les avions déjà rencontré plusieurs mois auparavant sous un autre nom de scène désormais abandonné et connaissant donc leur énergie en live, nous nous demandons vite comment ils vont bien pouvoir la libérer sur une petite scène comme celle-ci.

De sa voix profonde et grave, Kiran Roy domine rapidement l’atmosphère où les trois musiciens le suivant libèrent également leur puissance. Quant à l’espace, ils trouvent rapidement un moyen de se l’approprier plus largement ! Le chanteur, qui porte sa guitare haut sur le torse, descend parmi le public.
Entre post-rock et néo-punk, l’auditeur est frappé par une somptuosité agressive et douce claustrophobie dans le son ultra-électrique d’October Drift. Les lignes de basse rapides et répétitives entraînent le spectateur dans un tournoiement des sens alors que la batterie en arrière-plan est là pour recadrer les guitares à l’énergie enflammée.
La présence sur scène du quatuor qui ne fait pas semblant est indéniable ; la sueur perlant sur leur front au fur et à mesure que le show progresse prouve que les lads donnent tout ce qu’ils ont en réserve.
Alors que les intros de leurs morceaux sont assez soft, la suite n’est que déflagration où le son se libère en puissance. Groupe entouré de mystères, les lumières flash qui projettent les silhouettes des musiciens et les yeux perçants du chanteur ne sont là que pour ajouter plus de magie surnaturelle. Irréellement explosif, le set se conclu sur une dernière chanson aux des chœurs aériens où Kiran descendra une seconde pour libérer le reste d’énergie en lui suivit par son guitariste qui prendra le relais pour boucler ces trente minutes de concert soutenu.

Mais si nous donnons un 10/10 aux deux groupes de ce soir, il n’en va pas de même pour le public qui ne mérite même pas la moyenne. Cependant ce véritable banc de moules sans entrain est quand même resté attentif et à applaudi entre chaque morceau.

Refusant la promotion via les réseaux sociaux, préférant ainsi le bouche-à-oreille et les lives pour se faire connaître, October Drift a compris que ce n’est pas le nombre de « like » sur une page qui prouve la vraie valeur de l’artiste. Je vous invite donc à découvrir leur talent sur leur soundcloud et à regarder ci-dessous les vidéos de leurs deux premiers singles, Whoever et You Are, You Are, ainsi que la face B de ce dernier, Lost.

 

 

Vous pouvez cependant suivre leur actualité sur leur Website en vous abonnant à la mailing list et via la page de leur management, Aggressive Management.

 

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