Paul McCartney enflamme le Stade de France !

On ne l’avait pas vu au Stade depuis 2004 mais l’attente valait le coup : le showman Paul McCartney a fait un retour triomphal d’une durée de trois heures, rien que ça !

 

 

« Here comes the Sun King. »

C’était l’évènement ce jeudi soir : le retour de Paul McCartney à Paris, une première depuis son passage en 2011 à Bercy. Après un show au Stade Vélodrome de Marseille il y a quelques jours, McCartney et sa bande investissaient le Stade de France dans le cadre de la tournée Out There. Sous une météo estivale avec un soleil au rendez-vous, le légendaire Paul armé de sa basse Höfner entre sur scène sous les cris du public international composé ce soir de 50 000 personnes. Une fois lancé par Eight Days A Week, le concert part dans un marathon fou de trois heures durant lesquelles quarante-deux chansons seront jouées.

« And we are all together. »

Durant tout le concert, Paul donne tout. Il accorde tout son temps au public, ne prend pas le temps de boire une seule goutte d’eau sur scène, offre deux rappels monstrueux et rend un hommage aux deux Beatles décédés : Something pour son « frère George », Here Today pour son « pote John » devant un public ému qui applaudit chaleureusement ces deux légendes qui ne sont malheureusement plus de ce monde même si leur musique vivra éternellement, preuve en est avec les milliers de personnes chantant les Beatles ce soir. Parmi l’énorme foule du Stade, nombreux sont ceux qui viennent du monde entier à l’instar de cette fan venue de Sibérie et montée sur scène pour faire un câlin à Macca. Ce dernier justement, parlons-en. L’ex-Beatles s’adresse au public avec une énergie communicative comme si nous étions amis et fait le comique avec quelques petites danses ridicules, quelques touches d’humour et s’essaye tout le long du concert à la langue française. Avec brio. Et quoi de mieux pour se faire applaudir que de venir sur scène avec un drapeau de la France ? Ah si, peut-être un Ob-la-di Ob-la-da mémorable et chanté à l’unisson par toute une foule mélangeant tous les âges.

 

 

« When you got a job to do, you gotta do it well. »

Si le public semblait de prime abord timide, ce ne fut en réalité qu’une première impression car il ira crescendo. Plus les titres passent, plus le public chante. Plus les minutes passent, plus le public applaudit. Le concert monte en puissance et explose sur un enchaînement parfait : Let It Be, Live And Let Die et Hey Jude. Derrière son piano, McCartney met le feu au Stade, galvanisé, qui chante avec lui ces titres que tout amateur de musique qui se respecte connaît. Ce trio mortel est à l’image du concert : un show spectaculaire et parfaitement maîtrisé avec en bonus des feux d’artifices et des effets pyrotechniques.

 

 

« Come Together. »

Accompagné de quatre musiciens passionés (Rusty Anderson, Abe Laboriel Jr, Brian Ray et Paul Wickens), le gaucher assure lors de ce concert qui restera inoubliable. Et durant tout le show, le natif de Liverpool sera toujours accompagné d’un instrument que ce soit une basse, une guitare électrique, une guitare 12 cordes, une guitare acoustique, un ukulélé ou un piano. Il nous présentera même une magnifique Epiphone utilisée en studio dans les années 60 avant d’entonner Paperback Writer. Un tube repris en choeur qui est suivi d’une ballade romantique (My Valentine) dédiée à sa femme, Nancy, présente dans l’enceinte de St-Denis tandis que le clip de la chanson avec Johnny Depp et Natalie Portman en guests est diffusé sur les écrans géants.

« We can do what we want. »

La difficulté pour l’artiste doit résider dans la composition de la setlist. Avec une carrière comme la sienne et des tas de tubes crées, difficile de choisir lesquels jouer. Pour cette tournée, l’anglais propose des titres de sa carrière en solo et notamment de son dernier album (New), des Wings et des Beatles. Parmi les 42 chansons jouées ce soir-là, évidemment qu’il y a des tubes tels que Hey Jude ou Eleanor Rigby mais pas que. Les musiciens ont fait le choix de jouer Lovely Rita et Being for the Benefit of Mr. Kite et c’est un réel plaisir que d’entendre ces perles tirées de Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band qui ne sont pas les plus connues.

 

 

« And in the end, the love you take is equal to the love you make. »

La boucle est bouclée lorsque le groupe joue une partie du medley d’Abbey Road : Golden Slumbers, Carry That Weight puis The End. Après ce spectacle que l’on est pas prêt d’oublier, le Stade se vide doucement sous un ciel de confettis. En trois heures, Paul McCartney – âgé de 72 ans – a montré que l’énergie et la passion étaient encore là et a prouvé une fois de plus qu’il est un légende alors merci pour ce concert Sir, mais surtout, merci pour tout.

 

Setlist :

1. Eight Days A Week
2. Save Us
3. Got To Get You Into My Life
4. Listen To What The Man Said
5. Temporary Secretary
6. Let Me Roll It
7. Paperback Writer
8. My Valentine
9. Nineteen Hundred And Eighty Five
10. The Long And Winding Road
11. Maybe I’m Amazed
12. I’ve Just Seen A Face
13. We Can Work It Out
14. Another Day
15. Hope For The Future
16. And I Love Her
17. Blackbird
18. Here Today
19. New
20. Queenie Eye
21. Lady Madonna
22. All Together Now
23. Michelle
24. Lovely Rita
25. Eleanor Rigby
26. Being For The Benefit Of Mr. Kite!
27. Something
28. Ob-la-di Ob-la-da
29. Band On The Run
30. Back In The USSR
31. Let It Be
32. Live And Let Die
33. Hey Jude

Rappel :

34. Another Girl
35. Hi, Hi, Hi
36. Can’t Buy Me Love
37. I Saw Her Standing There

Rappel 2 :

38. Yesterday
39. Helter Skelter
40. Golden Slumbers
41. Carry That Weight
42. The End

 

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