22 Fév The View comme à la maison au Point Ephémère
Dans la salle qui borde le Canal Saint-Martin, la formation écossaise a assuré le spectacle, bien aidée par ses fans.
Connus pour leur goût pour la déconne, il fallait s’attendre, comme d’habitude, à un joyeux bordel en compagnie de The View. Retour sur une soirée quelque peu mouvementée.
L’alcool commençait déjà à couler à flots dans la petite salle du 11e arrondissement et tels une étincelle qui fait flamber une flaque de carburant, les Stamps, originaires de Liverpool, font mieux que chauffer la salle. Avec de l’énergie à revendre, des mélodies d’une efficacité surprenante et une communication à tout va, ces jeunes Anglais mettent directement le feu au Point Ephémère. Quoi de mieux pour commencer une soirée qu’on annonce déjà folle ?
Accueillis en princes par une horde de fans venus des quatre coins de la Grande-Bretagne, avec parmi eux un certain Liam Gallagher (!), Kyle Falconner et ses acolytes n’ont qu’à jouer les premières notes de Glass Smash pour semer le carnage dans la fosse du Point Ephémère. Ce sera loin d’être un feu de paille : avec Grace, les Ecossais enivrent un public qu’ils ont déjà dans la poche. Sur la déferlante de tubes (5 Rebbecca’s, Underneath The Lights, How Long, Happy, Same Jeans…) les premiers rangs aux accents british sont en fusion.
Sur scène comme dans la foule, l’immobilité est aux abonnés absents. Les bras s’agitent, les pieds décollent, les verres (pas toujours vides) volent. Le tout sans interruption : The View parviennent à maintenir ce rythme soutenu pendant plus d’une heure, la température monte au fur et à mesure. Elle ne descendra qu’à la fin du set, après un joli Superstar Tradesman en guise de clôture. Pas de rappel, mais on ne s’en plaindra pas, la vingtaine de morceau nous aura amplement rassasiés. Et c’est, en sueur, qu’on se dit que les fans ont bien raison « The View, The View, The View are on fire! ».
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