26 Fév Jamie xx électrise le Zénith
Dans un Zénith plein à craquer, le Londonnien n’a eu aucun mal à acclimater le public à sa panoplie de tubes.
Avec un excellent album solo et une date au Zénith sold out, les projecteurs étaient tournés vers lui depuis quelques mois. Grâce à son set à la fois hypnotique et dansant, le DJ a été à la hauteur de nos attentes. Retour sur une soirée riche en adrénaline.
Peu avant 20h30, après le set du Français Bambounou, Four Tet s’avance derrière les platines et annonce directement la température de la soirée avec un set de trois quarts d’heure bien agité. Devant la scène, le public est déjà emporté par ses rafales trip hop. Et c’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’il passe le relai à Jamie xx.
Ce dernier nous plonge directement dans un épais brouillard de basses, la pression augmente. Le calme avant la tempête : voilà tout le Zénith qui exulte lorsqu’on enchaîne sur Let’s Dance de David Bowie. Un bel hommage pour commencer cette soirée ensoleillée. La suite sera l’occasion pour lui d’étaler toute sa discothèque : house, dub, big beat, disco… tout le monde y trouve son bonheur. Ajoutez à cela un décor haut en couleurs : un superbe jeu de lumières et d’énormes boules à facettes, et vous voilà dans le plus grand club parisien de la soirée.
On remarquera la capacité du DJ à maintenir les fans dans son tourbillon musical en jouant avec la pluie et le beau temps : on croit se trouver dans l’oeil du cyclone sur des passages doux et planants avant d’être subitement frappés par ses décharges de basses et de beat. On ne peut résister à cet ouragan et on est forcés de suivre le rythme, son mix de I Feel Love de Donna Summer en est l’exemple le plus saisissant. Par ailleurs, malgré le grand nombre de reprises, ceux qui voulaient du Jamie xx n’ont pas à s’inquiéter. Le petit génie de l’électro britannique attendra la fin du set pour lâcher son averse de tubes : un Loud Places aérien, un Obvs tropical, un I Know There’s Gonna Be (Good Times) chaleureux avant de finir par un Girl bien frais. Après deux heures de show, le Londonnien coupe les platines, débranche son casque et salue une dernière fois un Zénith qui est, ce soir-là, sur son petit nuage.
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