11 Mar On y était : Kodaline à l’Olympia, Paris
Les irlandais du groupe Kodaline s’invitaient mardi soir à l’Olympia pour un concert haut en couleurs! SoundofBrit était sur place.
L’arrivée des musiciens sur scène semble très attendue, alors que la salle se remplie peu à peu d’un public presque exclusivement féminin, et majoritairement jeune. Le groupe, vêtu de jeans déchirés aux genoux, une tenue plutôt dans le ton de cette soirée, entame directement avec Ready, dont les paroles sont aussitôt reprises par les fans. Je profite de One Day et Lost pour prendre quelques photos, car ce soir, c’est à moi d’assurer la chronique mais aussi les photos du live. Je me faufile ensuite en gradins pour trouver ma place, mais dans le noir, impossible de m’orienter. Je me hisse donc sur un strapontin au premier rang pour regarder la suite du concert.
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Après avoir salué le public, Stephen se met au piano pour jouer High Hopes, et offre à son auditoire un solo de guitare improvisé sur Autopilot. « Are you guys up for a little bit of singing?« , lance le chanteur à la cantonade. Question bien superflue, car l’Olympia, pleine à craquer, semble ce soir bien décidée à accueillir les irlandais comme il se doit. Les cris provenant de la fosse sont si stridents, que je crains un instant d’en perdre l’ouïe. C’est donc sans surprise que les fans reprennent en coeur les ooooh lancés par un Stephen goguenard. Le son est parfois un peu fort, et la voix de l’irlandais un peu fausse, mais nous passons globalement un bon moment. Le groupe entame ensuite Brand New Day, et quand vient le tour de The One, le jeune irlandais profite d’un moment d’attention de l’auditoire pour nous raconter une petite anecdote sur la chanson : il aurait écrit celle-ci pour un de ses amis sur le point de se marier, à qui il aurait oublié de faire un cadeau.
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Fort heureusement, le futur marié semble s’être accommodé de ce cadeau de mariage peu commun. Stephen tente quelques mots en français, sans trop de succès, et fini par demander à ses fans de lever leurs téléphones pour une ambiance plus romantique. Alors qu’on lui remet sa guitare, il se lance dans une version acoustique, plutôt émouvante, de cette chanson née dans bien d’étranges circonstances, et les lumières qui flottent dans le noir font penser à des lucioles, alors que le public reprend les paroles en choeur. L’harmonica s’ajoute à la guitare, et le groupe enchaîne sur Love Like This, un bien curieux choix de setlist puisque les paroles sont à l’opposé de celles de The One.
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Les fans hurlent, sifflent, et Stephen se met à jouer d’une seule main, se perdant quelque peu dans la chanson. Sa voix s’étiole mais fort heureusement, le public commence rapidement à chanter pour le seconder. « Let me see your hands« , crie-t-il, est c’est une marée humaine qui lui répond. Le batteur profite de Coming Alive pour enfin se lâcher, tapant en cadence sur ses cymbales.
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Le groupe enchaîne avec Honest, une de mes préférées, mais à mon désarroi, je constate qu’elle sonne quand même mieux en studio. Alors qu’il partage un autre solo de piano avec nous, Stephen nous dit qu’il a hâte de revenir à Paris, et nous demande de saluer les parents de Vinny (percussions), présents ce soir dans la salle. Cela devient une habitude pour les artistes d’inviter leurs parents à l’Olympia !
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Love Will Set You Free précède le rappel, et la fosse se met à battre furieusement du pied et à crier pour faire remonter les musiciens sur scène, ce qu’ils ne tardent pas à faire pour offrir trois derniers titres à une foule survoltée. Alors que le bassiste filme le public, armé d’une caméra mobile, Stephen lance un « ça va? » désinvolte, auquel tout le monde répond »oui » et une personne répond « et toi? », grand moment de solitude pour la pauvre fan qui ne reçoit pas de réponse de son idole. Après avoir remercié les spectateur présents ce soir, les membres du groupe s’alignent, tels des Mumford and Sons irlandais, pour chanter Everything Works Out In The End, et sur le coup, on y croirait presque.
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Arrive ensuite un medley de Big Bad World/Talk/Perfect Wold, gros moment de frustration pour moi qui aime beaucoup ces trois chansons et qui les aurais bien en entier. Qu’à cela ne tienne, j’en aurais au moins eu un extrait. Enfin, vient la chanson que tout le monde attend, celle que les « faux fans » connaissent tous, parce que choisie comme bande son de l’acclamé Nos Etoiles Contraires : All I Want. Même si ce titre est loin d’être mon préféré, il faut avouer que j’en ai quand même eu des frissons.
Je ressors de l’Olympia avec l’impression d’avoir quinze ans, ce qui n’est pas désagréable! Seul regret, ne pas avoir vu Play The Game en live. La prochaine fois peut-être.
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Setlist:
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Ready
Way Back When
Lost
High Hopes
Autopilot
Brand New Day
The One
Love Like This
Coming Alive
All Comes Down
Honest
Love Will Set You Free
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Everything Works Out
Big Bad World/ Talk/Perfect Wold
All I Want
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