27 Mai Band of Skulls s’offre le Trabendo sur un plateau
Le trio, originaire de Southampton, était de passage au Trabendo ce mardi soir (oui à 200m de Radiohead le même soir) pour un concert visant à promouvoir leur nouvel album By Default qui sort ce vendredi dans les bacs.
La première partie de ce concert a été assurée par Klink Clock, petit groupe français qui vaut le détour et mérite d’être écouté. Le ton est donné avec des morceaux qui s’enchaînent et offrent des instrus imparables. On sent bien le plaisir des deux membres du groupe à jouer et aussi à communiquer avec le public. Au final, on en ressort plutôt satisfait et avec la furieuse envie de bouger encore plus sur les chansons de Band of Skulls.
Après ce début qui nous a mis en jambes, les trois membres des Band of Skulls débarquent sur scène pour le plus grand plaisir des amateurs du groupe qui ont pris d’assaut les premiers rangs du Trabendo. Les trois comparses ouvrent les hostilités avec In Love By Default et Black Magic, extraits du nouvel album. La nouveauté passe visiblement très bien puisque le public apprécie et répond chaleureusement aux deux chansons. S’en suivent I Know What I Am et You’re Not Pretty But You Got It Going On avec toujours la même joie ambiante dans la salle.
Russell Marsden, le guitariste du groupe, profite d’un petit moment de répit pour s’adresser au public et le remercier de l’accueil parisien. Il nous prévient aussi que nous n’allons pas être déçu et visiblement, la suite du concert ne l’a pas contredit. Le trio nous offre en effet Sweet Sour et Patterns coup sur coup; il n’en fallait pas plus pour voir le public s’agiter et sauter partout. L’alternance avec des titres nouveaux (Bodies, Tropical Disease) est aussi très agréable, car elle permet vraiment de voir l’évolution du groupe et de constater que By Default est un album taillé pour le live.
La suite et fin du set principal marque un retour vers les classiques de Band of Skulls. On saute, on se défoule, on chante sur The Devil Takes Care Of His Own, Hoochie Coochie et Light of The Morning. Le groupe n’est pas en reste niveau communication et Russell n’hésite pas à changer de côté mais aussi à aller tutoyer les fans au premier rang. On sent une complicité dans l’ensemble du groupe et un réel plaisir à jouer. Le set prinicpal se finit sur Death By Diamonds and Pearls.
Les trois amis reviennent avec Killer et l’imparabale Asleep at The Wheel en guise de rappel, histoire de nous charmer et de nous faire bouger une dernière fois.
On peut décemment le dire, Band of Skulls n’a pas perdu de sa superbe en live et ce soir, ils nous auront prouvé toute l’étendue de leur génie.
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