16 Oct White Lies font chavirer le Trabendo
Une semaine après la sortie de leur 4e album, les Londoniens ont offert un set généreux à leurs fans.
On dit souvent que les gens sont plus fous que d’ordinaire un soir de pleine lune… Ce samedi 15 octobre, elle brillait, bien haut dans ce ciel dégagé, et en effet, l’atmosphère était électrique. Peu importe, que l’on croie à cette théorie ou non, une chose est sûre : les fans de White Lies n’hésitent pas à se lâcher les soirs de concert. Celui du Trabendo n’a pas échappé à la règle. Quant à Harry McVeigh et sa troupe, le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ont été à la hauteur de l’évènement. Retour sur cette honorable performance.
Après une première partie (Ramona Flowers) qui a satisfait une bonne partie du Trabendo, l’assemblée est fin prête à accueillir White Lies comme ils se doit. Les lumières s’éteignent et la salle est déjà en fusion. Sur un jeu de lumières collant bien à son univers, le groupe démarre avec un Take It Out On Me, extrait du dernier album, plus ou moins suivi par le public. Par contre, tout le monde répond présent sur There Goes Our Love Again. Ca y est, les hostilités sont lancées : ça chante, ça saute, ça crie, et ce n’est que le début ! La formation enchaîne, sans temps mort, sur le tube To Lose My Life, évidemment repris par toute l’assistance, déjà ivre de bonheur.
La suite sera du même acabit. Ce soir, White Lies sont déterminés à nous faire passer un bon moment, un sourire se lit sur chaque visage. Harry McVeigh dira même que c’est l’un des meilleurs concerts qu’ils aient fait. On entend souvent ce genre de discours, certains artistes en abusent, mais connaissant le personnage, pas de doute cette fois-ci sur la sincérité du propos. Ainsi, lui et sa bande feront tout pour ravir les fans de la première heure, avec tout d’abord un Unfinished Business toujours aussi émouvant, un Farewell To The Fairground explosif, un EST cérémonial et… The Price Of Love, morceau qu’ils n’avaient pas joué depuis au moins 5 ans. Evidemment, le public est aux anges. A noter aussi, un séduisant Getting Even, extrait du très bon Big TV. Viendront s’intercaler des extraits de Friends. Malheureusement, ces derniers, pas encore bien assimilés par l’assemblée, sonneront un peu creux dans la salle. Mais nul doute que d’ici quelques mois, les fans les auront adoptés. Par exemple, Is My Love Enough, ingénieuse harmonie entre tous les instruments, prend tout son sens sur scène.
Le point culminant de la soirée sera sans aucun doute le poignant Death. Le Trabendo frissonne, puis sautille, puis se déchaîne, tout en reprenant les paroles de « leur » hymne. White Lies quittent la scène après cette rafale d’émotions. Sans surprise, le public les rappelle immédiatement. La formation revient avec le planant Big TV, enchaîne avec Come On et conclut son set par le classique Bigger Than Us. Est-ce vraiment nécessaire de préciser que les fans ont tout donné sur ce dernier morceau ?
Généreusement applaudis par la salle parisienne, White Lies peuvent retourner dans les loges le sentiment du devoir accompli. Véritable communion de quatre-vingt-dix minutes, ce set a sans aucun doute convaincu l’intégralité du Trabendo. Le public a répondu présent, pour le plus grand bonheur du groupe. Quelque peu réservée à ses débuts, la formation a, au fil du temps, pris de la bouteille jusqu’à devenir une valeur sûre en live. Mais ce jour-là un petit grain de folie est venu sublimer cette performance. Ah, ces soirs de pleine lune…
SETLIST
Take It Out on Me
There Goes Our Love Again
To Lose My Life
Hold Back Your Love
Getting Even
Unfinished Business
The Price of Love
Farewell to the Fairground
Morning in LA
Is My Love Enough
E.S.T.
Summer Didn’t Change a Thing
From the Stars
Don’t Want to Feel It All
Death
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Big TV
Come On
Bigger Than Us
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