01 Nov Bear’s Den envoûte le Café de la Danse

Ce dimanche, Bear’s Den jouait au Café de la Danse pour défendre entre autres choses son dernier effort Red Earth and Pouring Rain. Retour sur une soirée riche en douceur et convivialité.

La soirée commence par deux premières parties qui chauffent le public. Parmi les deux formations, nous en avons une britannique : Matthew and the Atlas.  Le groupe, emmené par Matthew Hegarty, fait partie du même label que Bear’s Den à savoir Communion Records.

Nous avons eu le droit à un set plutôt sympathique mêlant à la fois des instants mélancoliques mais aussi des instants plus gais. Il y a une sorte de mélancolie présente au sein des morceaux du groupe et cette mélancolie nous transcende. De plus, la présence d’une voix féminine au sein de la formation donne une certaine profondeur et du coffre à la prestation.

Après cette mise en bouche plutôt intéressante et une attente assez longue (sans doute à cause de l’impatience latente), Bear’s Den arrive dans un Café de la Danse plein comme un oeuf. Nous entrons direct dans le vif du sujet avec Red Earth and Pouring Rain issue du dernier album. Le groupe prend un réel plaisir à jouer. Ce plaisir ne va pas les quitter du concert. Le public n’est pas en reste et réagit positivement dès la première chanson. Chaque chanson est jouée avec une grande justesse et surtout une grande beauté.

Elysium marque le premier des nombreux moments de communion qui ont jalonné ce concert. Le groupe et l’audience ne font plus qu’un au chant et tout le monde se laisse bercer par ce fameux morceau qui a permis à Bear’s Den de se faire connaître davantage.

Dès lors, la machine est lancée et le public ne cessera de réagir positivement à toutes les chansons qu’elles soient du premier ou du deuxième album. Nous alternons entre des mélodies plus électroniques pour le deuxième album et des morceaux marqués par les fameux banjos de la formation (qui déclenchent un grand enthousiasme). Nous avons été littéralement conquis par la proximité et la simplicité des garçons qui n’hésitent pas à glisser anecdotes et boutades en tous genres. Et en plus de cette communication, ils nous jouent trois chansons en acoustique dont la très touchante Sophie. Que demander de plus?

En dépit du couvre-feu imposé par le café de la Danse, le concert se clôt de manière originale et surtout très très belle. En effet, le groupe décide d’interpréter les dernières chansons dans le public après avoir joué le début de son rappel de manière plutôt conventionnelle. Nous avons eu le droit à une expérience vraiment fantastique avec Gabriel exécutée en acoustique et Agape chantée à l’unisson par le public et les membres de Bear’s Den. Le concert se finit par un tonnerre d’applaudissement après plus de 1h30 de sourires et parfois même de larmes de bonheur.

Ce soir, c’est sûr, on aura vécu un festival de douceur et d’émotions positives. On en redemande et on espère que Bear’s Den reviendra très vite sur le sol français.