08 Avr Alice Jemima susurre sa sensualité pour son premier concert parisien
Difficile de ne pas tomber amoureux de la douce Alice Jemima, sa personne comme sa musique.
Pour son premier (véritable) concert parisien, Alice Jemima s’est offerte la scène du Pop-Up du Label, à peine quelques semaines après la sortie de son premier album. Un effort éponyme où la jeune autodidacte originaire du Devon a compilé ses singles et autres compositions personnelles qu’elle est venue jouer pour la première fois à Paris. Dans un Pop-Up peuplé de curieux attentifs, la jeune artiste, flanquée de ses deux musiciens, a charmé son public.
Pendant près d’une heure, Alice Jemima offrira un show baigné d’une timidité presque touchante dans une ambiance tamisée et intimiste. On lui reprochera bien un manque de caractère et d’assurance, autant de points qui viendront avec le temps et l’expérience. Mais force est de reconnaître qu’après la prise de contact, ce côté très naturel de l’auteur-compositeur-interprète prend le dessus et enveloppe le public, les yeux rivés sur cette jolie brunette aux fossettes creusées. Alice en joue, entre une fraîcheur tout juvénile et une sensualité quasi solaire, susurrée sur des titres tels que Cocoa Liquer ou l’imparable Liquorice où son flow fait mouche.
Du talent, Alice Jemima en a à revendre. Envoûtante en studio, elle manque un peu de corps en live, tout en ayant cette faculté à susciter l’adhésion totale, tant sur des reprises comme son impeccable version d’un No Diggity que Chet Faker avait remis au goût du jour, ou encore le lancinant Breezeblocks d’Alt-J revisité par une petite voix charmeuse, que sur ses propres compositions dont certaines rappellent The xx ou James Blake voire Shura. Guitare à la main sur la délicieusement toxique Electric, entêtante sur When You Dance, solaire sur So, l’angélique Alice Jemima ne laisse pas indifférente alors qu’elle ouvre les portes de ses récits personnels, ses relations amoureuses comme ses soirées rocambolesques. On ressort de ce concert bercé par des mélodies engageantes à l’image de son finish tubesque (Dodged A Bullet), le cœur et les oreilles charmées, et avec l’espoir qu’en prenant la confiance qu’elle mérite, cette exquise demoiselle deviendra incontournable – si ce n’est pas déjà le cas.
NOS PHOTOS D’ALICE JEMIMA AU POP-UP DU LABEL
Setlist
Diamonds + Bones
So
No Diggity (Blackstreet cover)
When You Dance
Electric
Breezeblocks (Alt-J cover)
Take Me Back
Live For Now
No More
Cocoa Liquer
Liquorice
Dodged A Bullet
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