14 Août Day 4: Le Sziget continue de nous faire rêver

Après trois premiers jours qui sont montés crescendo, le day 4 était forcément attendu. Les Courteeners ont assuré un magnifique concert et nous avons enfin pu faire un tour des activités proposées.

On avait promis de bien dormir pour revenir en forme et c’est le cas. On commence donc par faire un tour de l’île de la Liberté et on en a pour vraiment longtemps. En effet, le festival regorge de zones spécifiques. Une zone est dédiée à l’art avec pour thème cette année la mode. On peut y trouver des ateliers de couture mais aussi des défilés en plein air. Une dizaine de stands entourent une zone d’herbe où les festivaliers peuvent bronzer.

Mentionnons aussi une énorme zone réservée au sport. On peut y pratiquer du beach volley ou du badminton. Ce genre d’endroit qu’on ne retrouve dans aucun autre festival. Enfin, le Sziget a eu l’excellente idée de créer XS Land. Un espace qui permet aux festivaliers de se confronter aux difficultés de l’handicap. Au programme: sport en fauteuil roulant, escalade à l’aveugle ou encore un parcours qui permet de se mettre à la place d’un non voyant. En ressortant, l’humilité est de mise et l’expérience est mémorable.

Après cette balade bien agréable, on se dirige vers l’A38 pour le premier concert du soir. Il s’agit des Irlandais de The Strypes venus pour balancer un rock sans fioritures. Et cet objectif est pleinement rempli, le public répond présent avec des pogos. Les quatre garçons se défoulent sur leurs instruments, les enceintes crachent comme rarement. On prévoit déjà les acouphènes pour ce soir. Le vrai souci de ce concert, c’est que les Strypes ont fait le tour de leur univers. Des titres sortent du lot mais l’ensemble du set est sans saveur. Le deuxième album du groupe n’a pas été synonyme de confirmation, idem pour le live. On jubile malgré tout sur la géniale Blue Collar Jane. 

Pas le temps de souffler puisque Courteeners prend le relais rapidement. La bande de Liam Fray finissait sa tournée au Sziget et ils l’ont bien fêté. Dès l’entrée en scène, le public scande le prénom du leader.  Le groupe partage une énergie communicative, ce qui a le mérite de réveiller l’audience. En variant les plaisirs, Courteeners garde notre attention. Pour cause, le set est particulièrement réussi, aucune fausse note à signaler. C’est un véritable sans faute pour la formation rock britannique. Lorsque les premières notes de Not Nineteen Forever retentissent, l’audience exulte. La présence de Courteeners en festival est plutôt rare, le Sziget a eu l’excellente idée de les programmer pour notre plus grand plaisir.

On continuera la soirée en se baladant et en voyant Mackelmore & Ryan Lewis mettre le feu à une Main Stage acquise à sa cause. En attendant Crystal Fighters on fait le tour des dizaines de stands de restauration pour reprendre des forces mais le temps passe vite et la formation anglo-espagnole arrive déjà sur scène. Pas de surprise, l’énergie est encore et toujours au rendez-vous. Le plaisir est intact alors qu’on a vu le même concert il y quelques semaines à Lollapalooza Paris. Crystal Fighters parvient toujours à amener son public dans son univers avec des morceaux comme Love Is All I Got ou You And I repris en coeur par le public. La scénographie du groupe hyper fleurie résume un état d’esprit assumé. Le passage du groupe en festival est forcément synonyme de fête et de bonheur. Cette soirée au Sziget l’a prouvé une nouvelle fois.

Il nous reste suffisament d’énergie pour nous balader encore en passant par le Colosseum, scène techno du festival où on danse encore jusqu’à l’épuisement. Il commence à faire frais (pour une fois) et il est déjà plus de 2h, il est temps d’aller se reposer. On se retrouve très vite pour la suite de la 25è édition du Sziget!