INHEAVEN incandescents au Point Ephémère

Après deux passages en France en tant que première partie efficace, INHEAVEN avait enfin droit ce lundi à son propre headline show, le premier de leur tournée européenne. Évidemment, nous y étions pour vous raconter ça.

La première partie est ce soir est assurée par The Cherry Bones, deux français énervés qui livrent un set intense, mais s’éternisant un peu. Ce n’est pas ce que l’on retiendra de la soirée, alors passons directement à ce qui nous intéresse : INHEAVEN, nos chouchous que l’on suit depuis un moment déjà.

Si vous les aviez vu en première partie de Jamie T, ou de Circa Waves, vous avez une idée de leur potentiel live. Seulement, depuis, les mois ont passé, et INHEAVEN en a profité pour écumer les festivals, que ce soit Glastonbury ou Reading/Leeds. Ils ont également pu étoffer leur assurance lors de leur récente tournée anglaise, et ça se voit : les quatre musiciens sont maîtres de la scène, délivrant leurs hymnes rêveurs et contestataires le plus naturellement du monde.

Les titres les plus anciens sont mêlés aux plus récents, et c’est finalement la quasi-totalité de leur répertoire que le groupe joue ce soir, pour le plus grand plaisir des fans présents. Le public, d’ailleurs, ne cache pas sa joie d’être si proche du groupe (le Point Ephémère n’est pas rempli, tout le monde est donc assez proche de la scène), et obéit avec joie quand James Taylor, le chanteur et guitariste, appelle à créer un mosh pit sur World On Fire. L’énergie créée par le groupe fait plaisir à voir, et personne ne reste indifférent aux excellents Baby’s Alright, Vultures, ou encore All There Is. Quoiqu’en terme de défoulement, c’est Treats qui remporte la palme, Chloe Little la bassiste/chanteuse scandant un « I want someone to treat me right » qui résonne encore dans nos oreilles.

Pour se calmer un peu après ce défoulement collectif, INHEAVEN entame Wasted My Life On Rock’n’Roll, jolie ballade absente de l’album. Si la version studio est épurée, d’un calme relâché, la version live est d’un autre genre : commençant comme sa petite soeur, elle finit par se caler en intensité sur le reste des titres, nous emportant complètement avec elle. Velvet, l’autre chanson douce de la soirée, ne l’est pas tant que ça non plus. Certes, le public arrête de bouger dans tous les sens et de décoller du sol, mais c’est pour mieux être submergé par la saturation des guitares mêlée au chant aérien de James.

Comme chaque fois, c’est l’hymne adolescent Regeneration qui clôt le set, parfait final fédérateur et libérateur. Si la salle n’est pas entièrement remplie, le concert n’en est pas moins un succès, en témoignent les visages euphoriques qui clament haut et fort : « One more ! » Pas de rappel pour INHEAVEN ce soir, qui viendra tout de même échanger avec ses fans quelques minutes après avoir quitté la scène. Leur première tournée européenne commence bien, très bien même.

 

Setlist :

Bitter Town
Stupid Things
Baby’s Alright
Vultures
World On Fire
Do You Dream
All There Is
Drift
Real Love
Velvet
Meat Somebody
Treats
Wasted My Life On Rock’n’Roll
Regeneration

La galerie photos, c’est par ici.

No Comments

Post A Comment