La Découverte du Dimanche : SODY

Elle n’a que 16 printemps, une petite poignée de titres à son actif, mais surtout le monde de la pop à ses pieds. Voici SODY.

 

Ces dernières années, la scène britannique a vu passer Declan McKenna et SOAK, ces ados aux talents précoces qui vous scotchent littéralement. Marchant sur leurs pas, SODY est bien partie pour suivre le même chemin. A 16 ans à peine, cette jeune songwriter originaire de Londres n’a juste qu’une jolie bouille innocente et une superbe voix. Pendant que d’autres font la moue sur les bancs de l’école, Sophie Dyson écrit ses propres textes, des lyrics dotées d’une maturité assez surprenante. Sorry, son premier coup d’éclat et petite bombe electro-pop au demeurant, en attestait déjà, alors qu’elle livrait avec émotion sa vision d’un amour impossible.


Parmi ses modèles, elle cite Jack Garratt, la personne la plus cool qu’elle ait rencontré en plus d’en tirer une certaine inspiration (Settle Down par exemple), mais aussi quelques stars chez les ados comme Kodaline et Ed Sheeran. Lapsley aussi, dont elle avait repris son sublime Hurt Me avec une maestria à en faire pâlir son auteure originelle. Et ils auraient de quoi être flattés d’être cités par cette jeune autodidacte, la même qui sur Wasted Youth, un duo avec Martin Luke Brown, dépeint sa jeunesse avec une clairvoyance assez surprenante. Pourtant, celle qui à on donnerait le bon Dieu sans confession semble être comme plein d’autres ados anecdotiques de la perfide Albion, une fashion victim qui adore Gigi Hadid, Zayn Malik ou encore la bombe Alexis Ren.

 

 

 

En 2016, elle sort son premier et unique EP à ce jour, Youth, avant d’enchaîner l’année suivante avec Let Go, un hit pop en puissance destiné à squatter les bonnes playlists du genre. Etude oblige, elle ne publiera rien d’autre, mais son avenir est tout tracé et 2018 devrait être un nouveau cap pour ce petit bout de femme qui vous charmera à coup sûr.

 

 

 

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