La découverte du Dimanche : Yellow Days

Laissez-vous porter par les sonorités de Yellow Days, entre blues, rock indé et soul.

Entre jaune pastel et ocre mélancolique, l’ère des Yellow Days a débuté, et elle chamboule tout en douceur l’industrie musicale.

Derrière le nom de Yellow Days se cache un blondinet de 18 ans. Le jeune George Van Der Broek semble vouloir effacer sa personne pour ne laisser parler que sa musique, comme le montrent les pochettes de son premier EP et son premier album, sortis en 2016 et 2017. Sur celles-ci, la photo du chanteur est coupée à l’emplacement du visage pour laisser place à une forme rose.

Alors pourquoi ce nom, Yellow Days ? « Yellow Days est pour moi le prisme brumeux par lequel observer la vie, pour la rendre plus confuse, éthérée, émotionnelle, et survivre dans un monde comme le nôtre. », confie-t-il à Hugo Compain pour Vogue. Cette brume, on la retrouve dans sa musique, comme une bulle hors du temps laissant place à la voix grave et plaintive de ce garçon si jeune mais qui semble déjà avoir tant vécu.

Il parle d’amour, surtout, avec des titres comme A Little While, I Believe in Love, ou Your Hand Holding Mine. Il évoque également la dépression et les tourments auquel il fait face, comme de nombreux adolescents, dans les titres Holding On ou Nothing’s Going to Keep Me Down. Dans le titre I’ve Been Thinking Too Hard, les paroles pessimistes sont contrastées par les extraits d’un discours du philosophe Alan Watts, au début et à la fin du titre, qui, flottant sur une musique lunaire, incitent à prendre sa vie en mains.

Pour accompagner ses lamentations de bluesman, un clavier aérien et une batterie sont les meilleurs des compagnons. Les deux plus grandes influences de Yellow Days ? Ray Charles et Demarco. Celles-ci se retrouvent dans la musique du jeune artiste, mais on ne peut pas la limiter à ces modèles. Il est en réalité difficile de classer la discographie de Yellow Days dans un genre particulier, tant elle mélange des styles éloignés dans un nuage de douceur et de groove. Néanmoins, on peut reconnaitre des influences de rock indé, de soul, de blues, avec un soupçon de reggae. Son premier album Is Everything Okay in Your World ? contient des collaborations avec Nick Walters mais aussi avec Rejje Snow, la star montante du rap anglais. Ces participations s’intègrent parfaitement dans le paysage musical qui y est dépeint.

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Yellow Days, c’est une pause musicale pleine de douceur qu’il vous faut amener dans votre vie. Il sera en concert en Avril prochain aux Nuits Botaniques à Bruxelles le 27, et au Pop Up du Label à Paris le 28, puis au festival This Is Not a Love Song le 2 Juin à Nîmes.

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