Gengahr – Where Wildness Grows

Le nouveau Gengahr est enfin là ! Le groupe anglais nous avait régalé avec son premier album, A Dream Outside, et nous étions donc plus qu’impatients de découvrir la suite. Introduit par de très bons singles, Where Wildness Grows est désormais disponible, et voici ce qu’on en pense.

Le printemps est là ! C’est ce qu’on se dit en tout cas à l’écoute de cet album, frais et lumineux. Guitares scintillantes et voix douce, c’est un son souvent léger – mais loin d’être faible – que nous propose Gengahr avec cet album. Before Sunrise et Mallory, deux singles déjà dévoilés, ouvrent l’album. Les morceaux nous sont donc familiers, et permettent de rentrer dans Where Wildness Grows de la meilleure des façons. Les mélodies sont clairement le point fort de l’album, celui-ci se chantonnant sans problème bien longtemps après l’écoute finie. Notons par exemple les refrains de Is This How You Love et Blind Truth, tous deux très accrocheurs.

Tous les titres ne sont pourtant pas si follement aériens. Where Wildness Grows, la chanson-titre, est elle plus terre-à-terre. La guitare est toujours vive, mais la batterie se fait plus lente, plus marquée, la mélodie formant plus une boucle que sur les précédents titres. Le changement n’est pas désagréable, permettant une autre ambiance au sein de l’album. Juste après, Blind Truth apporte une saturation sur les guitares, elle aussi plutôt nouvelle. Le titre étant lui-même plus sombre que les autres, notamment dans les paroles « The fucked up shit that I do, is just to make you notice / The fucked up things that I say, are supposed to make you want me / I never mean to hurt you, it’s just the way it goes », cela fait du bien d’avoir Carrion à la suite pour nous redonner un peu d’énergie positive.

La suite de Where Wildness Grows semble elle continuer dans un esprit plus mélancolique, mais toujours assez lumineux, un peu comme si on avait un petit coup de blues en plein été. C’est notamment le cas de Rising Tides, avec son refrain plus qu’addictif dans une ambiance spleenesque à souhait. Pull Over (Now), dans un autre genre, est très rêveuse, tout comme Left In Space, vraiment agréable elle aussi. Enfin, l’album se termine sur Whole Again, le plus long morceau de cet album (cinq minutes), dont la construction est progressive jusqu’à vraiment s’amplifier et gagner en importance, avec une partie finale instrumentale vraiment prenante.

Pour ceux ayant précommandé l’album, un sachet de graines accompagnaient celui-ci. On espère que celles-ci deviendront d’aussi belles plantes que ce en quoi les graines plantées par A Dream Outside ont évoluées : un nouvel album meilleur que le précédent, ayant su conserver le son du groupe en le consolidant encore plus. Cohérent du début à la fin, ne comprenant que des chansons réussies, Where Wildness Grows est clairement un album à ne pas manquer cette année.

Tracklisting :

Before Sunrise
Mallory
Is This How You Love
I’ll Be Waiting
Where Wildness Grows
Blind Truth
Carrion
Burning Air
Left In Space
Pull Over (Now)
Rising Tides
Whole Again

Nos morceaux favoris : Before Sunrise, Is This How You Love, Left In Space, Rising Tides

La note : 9/10

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