Black Honey fête son premier album au Gibus

Black Honey était de retour à Paris pour présenter leur premier album éponyme. Des retrouvailles, une grande fête et des changements musicaux notables. Retour sur cette soirée.

Le dernier passage de Black Honey à Paris remonte à leur première partie au Zénith en compagnie de Royal Blood. Un moment fort de leur carrière avant la sortie de Black Honeypremier album différent mais réussi.

Ce soir à Paris, c’est la fin de cette tournée européenne pour le quatuor de Brighton. Fin de tournée rime avec fatigue et fête, exactement ce à quoi on va assister. Mais avant cela, on assiste d’abord à la première partie avec PINS, quatuor rock 100% féminin. Une ouverture nerveuse, pleine de rage. Une basse omniprésente, des riffs crasseux. Preuve aussi du soutien de Black Honey pour la scène féminine. Mais c’est parfaitement adapté au cadre et à la soirée. Le groupe originaire de Manchester réveille un public parisien bien calme avant l’arrivée de nos chouchous.

Vers 21h, Izzy et ses compères montent donc sur la scène du Gibus avec le morceau d’ouverture de leur album I Only Hurt The Ones I Love. Izzy dans une robe rouge sexy semble fatiguée mais éblouit l’audience de son charisme. On la sent empruntée presque blasée. Le groupe a grandi, mûri, pris en confiance aussi et ça se sent. Et même si la direction prise sur le premier album s’éloignait du Black Honey des débuts, on retrouve les racines du groupe sur le live. La version de Bad Friends est superbe, agressive. Les anciens morceaux sonnent toujours aussi bien. Madonna et All My Pride en début de set ravissent les fans du début.

Il faudra une bonne trentaine de minutes pour voir le groupe complètement rentrer dans le concert et retrouver un Black Honey percutant. Proche de son public, nerveux et terriblement talentueux. Cependant, les nouveaux morceaux sont parfaitement interprétés et leur live est une vraie réussite. Mention spéciale pour Crowded CityBaby ou Into The Nightmare Un Black Honey plus accessible, plus pop souvent et définitivement inscrit dans le paysage musical anglais. Mais un groupe qui n’a pas perdu ni ses valeurs, ni ses racines musicales et ce live en est la preuve. Peut être moins en forme que lors de leur passage au Supersonic, il nous marquera tout de même moins.

La fin du set voit l’enchaînement Hello Today, Corrine et Midnight, une sorte de résumé de l’incroyable début de carrière du quatuor. Le groupe fera d’ailleurs monté les filles de PINS et leur manager qui fête son anniversaire pour le dernier morceau (Midnight). Une fin en apothéose, une fête bien méritée. Et des sourires s’impriment enfin sur chaque visage. En 2 ans, Black Honey a su s’imposer et acquérir un public bien plus large. C’est évidemment largement mérité puisque l’ensemble du concert de ce vendredi nous a, encore une fois, montré l’incroyable talent musical du groupe. La suite de la carrière de Black Honey sera palpitante et nous offrira, c’est sûr, d’encore meilleurs lives que ce concert en demi teinte. On y sera.

NB: On a eu la chance de rencontrer Black Honey avant le show, restez connecter une interview arrive très vite. Au menu, la nouvelle direction musicale du groupe, leur longue tournée, l’engagement féministe d’Izzy ou encore le futur de Black Honey. Passionnant.

SETLIST:

I Only Hurt The Ones I Love

Madonna

All My Pride

Bad Friends

Dig

Somebody Better

Crowded City

Blue Romance

Just Calling

Into the Nightmare

Spinning Wheel

What Happened To You

Baby

Hello Today

Corrine

Midnight

 

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