THE STREETS au TRIANON – Du Best Of en attendant la suite

Moins d’un an après son come-back sur scène au cabaret sauvage, Mike Skinner et The Streets remet le couvert avec un show venant ré-affirmer la pointure, en attendant de nouvelles compositions.

Mike Skinner aime revenir histoire de rappeler qui est le boss. Cela a été le cas l’an passé avec une tournée dite « best of » qui pour entretenir la flemme venait déjà nous régaler des meilleurs titres issus en majorité des deux premier disques.

Etant déjà à ce moment-là en préparation d’un nouvel album, ce dernier se fait encore attendre mais semble annoncé via la presse anglaise pour 2020. Dès lors, comme dans un vieux couple, on se doit d’entretenir la flemme et Mike Skinner se plie avec pur plaisir à l’exercice.

On remet ça

Ce lundi soir au Trianon, le rendez-vous a été honoré et ce durant 1h30. Il n’était pas question d’un tour de chauffe de nouveaux titres mais bien (encore) d’un concert best of jouissif totalement maitrisé.

Accompagné de 4 musiciens en mode basse, guitare, batterie et platine, le live a totalement rendu hommage à la musicalité de The Streets : beat, garage et électro qui ont fait exploser les artistes anglais de la scène grime au début des 2000s et dont Skinner s’est révélé être un des leaders.

Comme à l’accoutumée, présence nonchalante, parlé dans un cockney poussif mais bien naturel, litrons de bière bus et déversés de-ci, de-là et énormément de papote avec le public qu’il sait toujours associer à son jeu de scène. Honneur aux dames avec une leçon de crowd surfing (en jeans damoiselles, autrement, ça termine mal dixit Skinner) et une déclaration d’amour à Paris et à cet épic Rock en Seine 2011 qui l’avait porté (au propre dans la fosse comme au figuré) au sommet.

Un sans-fautes dans la set list

La set list était particulièrement parfaite, avec notamment le dernier single de 2018 Call Me In The Morning featuring Chip et Grim Stickers. Le concert voit donc défiler les meilleurs titres de Original Pirate Material et A Grand Don’t Come For Free (l’enchainement de Push Things Forward , Same Old Thing , Sharp Darts et Don’t Mug Yourself est d’un efficacité meurtrière). Puis viennent les titres plus matures et orchestrés tel Everything Borrowed, Never Went To Church et Going Through Hell , issus des albums suivants The Hardest Way To Make An Easy Living, Everything Is Borrowed et Computer Blues.

Un final de The Streets ne saurait se faire sans jump dans tous les sens sur Fit But You Know It. Tradition respectée.

Un déroulé qui donne une impression de rétrospective d’une première partie de carrière qui l’a vu exploser, s’imposer et « maturer ». En tant que jeune quarantenaire, les clins d’œil et remerciements sont allés vers les fans de la première heure et les plus jeunes (Who’s under 21 ? Not many … se marre Skinner). Rien n’a été annoncé ce soir-là mais il faut comprendre ici que The Streets se maintient en forme pour on l’espère nous apporter rapidement du nouveau et entamer la deuxième partie de son histoire.

 

Set List : The Streets @ Le Trianon 11.2.19

Turn The Page

Push Things Forward / Same Old Thing

Sharp Darts / Don’t Mug Yourself

Could Well Be In

Has It Come To This / Geezers Need Excitement  

Everything Borrowed

Never Went To Church

Stay Positive

Going Through Hell

Too Much Brandy

It’s Too Late / The Escapist

Heaven For The Weather

Dry Your Eyes

Encore

Wave God / Call Me In The Morning / Open The Till

Weak Become Heroes

Blinded By The Lights

Fit But You Know It

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