12 Avr SOB Introducing : SPINN prometteurs au Supersonic, Andy Balcon taille patron
Mardi 9 avril, le Supersonic accueillait sa 3e soirée SOB Introducing avec un plateau 100% britanniques composé d’Arcades, Andy Balcon et SPINN.
L’affiche donnait l’eau à la bouche pour tous les amoureux de la perfide Albion. D’un côté, les lads venus de Leicester, Arcades. De l’autre, les jeunes liverpuldiens de SPINN. Au milieu, l’expérimenté bluesman Andy Balcon. Tous étaient ce 9 avril 2019 sur la scène du Supersonic.
A 20h30, c’est Arcades qui ouvre les hostilités devant un public de curieux déjà bien présent. Les quatre garçons de Lestah (Leicester pour les intimes) débutent avec un vieux morceau, Kings & Queens. Une petite bombe qui permet de placer la soirée sur les bons rails : ce sera rock’n’roll. Emmené par son charismatique frontman Tommy Cobley, le quatuor démarre en trombes, avec la même énergie qui les avait vu embraser le Truskel la veille, devant un plus petit comité.
Enchaînant les titres avec un débit aussi étonnant qu’explosif, Arcades laisse entrevoir sa future stature, celle d’être le digne héritier de Kasabian. Au terme d’un set aussi glam-rock qu’électrique, la formation anglaise referme la parenthèse sur Kiddo, leur énergique dernier single qui achève de chauffer le Supersonic.
21h30. C’est au tour d’Andy Balcon de prendre place avec ses deux musicos. Le bluesman, échappé de l’aventure Heymoonshaker pour donner corps à son propre projet solo, nous offre en exclusivité son premier concert parisien, quelques jours à peine après la sortie de son excellent premier EP, Kiss Goodnight. L’attente est de mise, y compris chez le public, venu en masse découvrir et applaudir ce musicien aguerri que l’on avait hâte de revoir sur scène. D’emblée, Andrew met tout le monde d’accord, croisant son blues d’écorché vif avec des synthétiseurs envoûtants.
Andy Balcon, taille patron
Le Londonien embraye sur Kiss Goodnight, son premier single, d’excellente facture, avant d’enchaîner sur le rythmé et entêtant Mirror My Smile. Au micro, Andy Balcon captive par la puissance de sa voix, transcendant ses textes inspirés avec une rage implacable. Au terme du set, le public en redemande, si bien que le maestro s’empare à nouveau de sa guitare pour un ultime titre, jubilatoire.
Dernier groupe de la soirée et tête d’affiche, SPINN s’offrait sa toute première date parisienne. Jeune formation originaire de Liverpool, ces quatre garçons dans le vent sortiront le mois prochain leur tout premier opus. C’est dans la capitale française, après trois concerts en Espagne, qu’ils ont décidé de poser leur valise et de présenter leurs nouveaux morceaux. Boredom ouvre le bal, avant notamment After Dark, It’s Not Getting Better et le brillant Is There Something I Missed, premier véritable single extrait de leur album à paraître.
SPINN tout en promesses
SPINN démarre fort, avant que Jonny Quinn ne rencontre quelques problèmes avec sa voix. Le leader s’excuse mais n’abandonne pas, malgré d’évidents soucis de cordes vocales. Et il danse, continuant à se trémousser à la manière d’un Mick Jagger. Distillant son dernier single en date (Believe Or Not) comme son tube-maison (Notice Me, plus de 2,6 millions de streams), SPINN terminera son concert sur un deuxième couac, après l’entrée sur scène un fan éméché qui précipite le départ d’un Jonny Quinn déçu par sa propre performance et passablement agacé. En dépit de ce show en demi-teinte, les jeunes musiciens de la Mersey ont montré de jolies promesses et nul doute qu’avec plus d’expérience, ils pourront devenir des incontournables de la scène liverpuldienne.
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