19 Avr Sam Fender séduit un Badaboum bondé
Sam Fender revenait à Paris après un concert en demi-teinte au Supersonic. En compagnie du grand espoir The Pale White.
Sam Fender a la côte. Et après l’annonce récente de la sortie de son premier album, ses fans ont répondu présents en nombre pour son concert au Badaboum. En effet, quelques heures avant le début du show, le concert affiche complet. Et, en fin de concert, on conclut aisément que c’est mérité. Voilà pourquoi !
D’abord le plateau. Après le concert du Supersonic, on attendait le retour du chanteur originaire de Newcastle pour avoir un second aperçu. Et quand on a appris la présence de The Pale White en première partie, on a directement réservé la date sur notre agenda. En effet, on a découvert le groupe il y a plus d’un an et cela a été un véritable coup de foudre !
Alors quand on entre dans la jolie salle parisienne à 20h30, on voit déjà une foule compacte massée devant la scène. Et on aperçoit le trio entrer sur scène. Malgré un son peu équilibré, on distingue rapidement la très belle voix du leader et le batteur qui s’acharne sur ses fûts. Mais The Pale White c’est avant tout des riffs de guitare et de basse ultra percutants à l’image du nouveau single Medicine.
Catchy, sexy, le son de The Pale White déclenche les premiers headbangs dans le public. Ce dernier réagit d’ailleurs très bien au set. Avec déjà 2 EPs et une tripotée de singles, The Pale White vient à Paris avec la stature d’un groupe mature. Et ça se vérifie avec un très bon live. On notera l’excellente interprétation de That Dress, un morceau sorti il y a déjà 3 ans et qui garde toujours sa puissance. Des morceaux dont les cassures de rythmes en font des tubes en puissance. Sans aucun doute, The Pale White déclenchera de nombreux pogos partout où ils joueront. Ça ne sera pas pour ce soir à Paris. Alors on attend déjà leur retour pour remédier à cela !
Pourquoi n’y a t-il pas eu de pogos pour cette superbe première partie ? La réponse s’appelle simplement Sam Fender. On retrouve un parterre de fans sur plusieurs rangs devant la scène qui attendent leur chouchou. Il faudra attendre 21h30 pour le voir débarquer sous les cris de joie de l’audience.
Accompagné par 4 musiciens, l’Anglais va délivrer un set de haute volée. Sa voix à la Brandon Flowers et ses sourires charmeurs auront rapidement raison d’un public parisien qui n’attendait que ça. Il faudra attendre plusieurs morceaux, et notamment son dernier single Hypersonic Missiles, avant que le public ne se prenne complètement au jeu. Pourtant, l’entrée sur Millenial est électrisante. De nombreux téléphones se hissent dans la foule. Sam Fender, impliqué et bien plus accrocheur qu’au Supersonic, chante parfaitement quand son guitariste, très concentré, l’assiste parfaitement.
Difficile de trouver des points faibles à ce concert quand on fait le bilan. Le groupe paraît heureux, se lance des regards complices et Sam Fender enchaîne ses titres avec dynamisme. Après 30 minutes, le show prend une autre tournure. D’abord avec Dead Boys, puis avec Play God qui enchante le Badaboum.
Sam Fender reste finalement seul sur scène pour interpréter plusieurs morceaux. En guitare-voix, de manière minimaliste, il montre l’étendu de son talent, de musicien, de songwriter mais surtout de chanteur. De l’assurance, il en a gagné. Il maîtrise la scène et son public avec une aisance étonnante. Il demandera finalement à l’audience qui est originaire de Grande Bretagne, des dizaines de bras se lèvent et plusieurs crient Newcastle. Il entamera alors la discussion avec plusieurs d’entre eux pour avoir plus de précision sur leur lieu d’origine. Tout en humour et en décontraction, Sam Fender fédère.
L’ambiance est chaleureuse, et les sourires se généralisent dans l’assemblée. Surtout quand la tête d’affiche du soir rappelle ses musiciens pour un dernier morceau. C’est le très britpop That Sound qui clôt un set abouti et maîtrisé. De très bon augure avant la sortie de son premier album. Son retour devrait alors se faire rapidement et on vous conseille vivement de vous y joindre !
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