La Découverte du Dimanche : Georgia Meek

Direction Londres pour découvrir la talentueuse Georgia Meek et ses histoires indie-pop qui parlent d’abus et de fluidité du genre.

A tout juste 24 ans, Georgia Meek est dans l’air du temps. Mais loin de surfer sur une hypothétique mode, cette jeune chanteuse, songwriter et productrice incarne cette époque. Dans ses chansons, très personnelles, elle parle de violences conjugales – dont elle a été victime par le passé – mais aussi de gender fluidity, ces personnes pouvant se définir d’une façon ou d’une autre à différents moments, sans se sentir obligées de s’inscrire dans un genre particulier.

L’histoire commence en 2018 avec Bare, son plus gros succès à ce jour (avec plus de 360 000 streams sur Spotify). Le morceau, une ballade pouvant rappeler le Stay de Rihanna, voit Meek révéler une superbe voix répondant parfaitement aux élans lyriques de la mélodie comme des textes qui font écho aux abus subis par le passé.

SWIM, son deuxième single, explore quant à lui le désir féminin débridé. Georgia est à l’image de sa musique, à coeur ouvert et sans complexe. Une voix incroyable et puissante que l’on retrouve Right Kind of Wrong, et sur le très pop Pray, son premier titre sorti en 2019.

Bercée par une maman qui se disait fan de Siouxsie and the Banshees et un père admirateur des Chemical Brothers, Georgia Meek est à l’image de ce mélange. Elle adule Primal Scream, en pince pour Jamie T, tout en collectionnant les albums de popstars telles que Pink, Beyoncé ou encore le phénomène du moment, Billie Eilish.

Fin avril, elle sort son dernier single, When You’re Sober, un questionnement sur les relations destructrices. Le titre est une petite bombe electro-pop, puissante, qui figurera sur son premier EP, Pop Culture, à paraître dans les prochains mois.

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