Sziget jour 3 : Martin Garrix, des découvertes et des surprises

Place aux découvertes et à la détente pour ce troisième jour du Sziget 2019 avant une soirée placée sous le signe de l’EDM avec Martin Garrix.

Après 50 kms de parcourus en 2 jours, des dizaines de concerts et quelques bières, ce troisième jour moins chargé permet aux festivaliers de se reposer un petit peu. Le Sziget a toujours des choses à proposer autant dire qu’on ne s’est pas ennuyé !

Wild Front impressionne

La chaleur est de retour avec 32° (à l’ombre, important) au thermomètre. Et après une grasse matinée bien méritée, les hostilités reprennent tôt puisque dès 16h c’est Wild Front qui prend le control de la Volt Stage. C’est un grand plaisir de retrouver les quatre garçons de Southampton dans un festival comme le Sziget. Preuve une nouvelle fois de la capacité du festival à proposer des actes variés, de tête d’affiches internationales à jeunes pousses prometteuses ! Et quel excellent choix que celui de Wild Front…

Pendant plus d’une heure, le groupe mené par Andy Joe Connell va alterner entre ballades indie et bombes rock. Déjà impressionnants il y a quelques mois au 1999 à Paris, Wild Front frappe un grand coup. Quelques jours seulement après la sortie de son excellent EP, le groupe en présente quelques extraits dont le live sonne superbement (Confetti, Circles). La voix du leader nous transporte littéralement, parfois en douceur ou alors tout en puissance. Le spectre de Wild Front est très large et ils nous offrent aujourd’hui l’étendu de leur palette. Bluffant !

La confirmation pour Grace Carter

Rapidement, Grace Carter prend le relai sur l’A38. Accompagné par un batteur et un claviériste, la londonienne de 22 ans, pleine d’assurance, prend la pose devant une horde de photographe. Dès les premières notes, sa voix impressionne. Et là encore, le spectre est très large. De ballades quasi piano voix, elle passe par le r’n’b, la soul. « Je m’attendais à voir 10 personnes ici, c’est fou de vous voir tous » dit-elle. En effet, on compte plus d’un millier de Szitizens sous la chaleur harassante de l’A38. Et on comprend vite pourquoi, le set est bien ficelé, la présence scénique de la jeune femme déjà précise. On ne doutait pas du talent de Grace Carter, on s’en est une nouvelle fois rendu compte cet après midi.

Et comme le programme nous attire moins en ce milieu d’après midi, on en profite pour faire un rapide tour de l’île Obudai et profiter des bizarreries et spectacles de rue du Sziget. Statues vivantes, dromadaires en bois, fanfares, l’expérience Sziget c’est aussi (surtout ?) ça. L’ensemble des programmes non musicaux est énorme et de grande qualité. Ne pas en profiter serait rater son voyage jusqu’ici. Parce que l’identité Sziget, c’est d’abord cela. Et que rester devant la Main Stage et l’A38 c’est bien, mais profiter des plus de 75 scènes et programmes, c’est mieux.

Pourquoi ne pas profiter aussi des dizaines (centaine ?) de stands de restauration disponibles. Bah justement, on en profite ! Du burger jusqu’au goulash et langos voire gyros, il y en a pour (presque tous les goûts) et pour moins d’une dizaine d’euros, on peut s’assurer un bon repas.

Après ces jolis moments, on retourne quand même à l’A38 (oui, oui, encore…) pour les américains de Gang of Youths. Rock puissant, belles gueules, riffs distordus, tout y est. Très léger changement avec Tove Lo sur la Main Stage. La suédoise danse de manière assez explicite et enchaine les tubes. Mention particulière pour Say It, morceau de Flume sur lequel elle a prêté sa voix.

Le soleil se couche, le moment idéal pour faire un tour à la plage du Sziget. L’endroit est superbe, adapté à chiller et à se détendre. Parfait pour se préparer à la soirée qui nous attend.

Le show fou de Martin Garrix

C’est le jeune néerlandais Martin Garrix qui débute son set sur la Main Stage. 1h30 d’EDM et de tubes à n’en plus finir. Des dizaines de lasers et des feux d’artifices. Un End Show avant l’heure. On en prend clairement plein la vue. Et même si on peut remettre en cause la qualité musicale de ce set, force est de dire que le DJ fait plaisir à voir. Et la foule en délire ne me contredira pas. Quoi qu’on en dise, immanquable.

Photo: László Mudra http://www.mudralaszlo.hu – Rockstar Photographers

Immanquable, c’est aussi le terme qu’on pourrait utiliser pour le spectacle des français Les Commandos Percus. Nommé Silence! le spectacle mêle percussions et feux d’artifices. Impressionnants d’intensité et de cohérence le collectif français amène le public dans son univers fou.

Crédit : V.Balège

Pour continuer dans la folie du Sziget, direction la Volt avec Charlie Winston. Ambiance de folie, l’anglais a rameuté de nombreux français. La fête est totale. Il finira par faire un tour de la fosse sur les épaules d’un festivalier.

On passe aussi voir la belle Anna of The North qui va délivrer un concert très agréable. Une très joli voix et des compositions léchées font plaisir. Le show est sensuel et on voit de nombreux couples se former tout au long du set !

Et comme si on n’en avait pas eu assez, direction la Bacardi Arena pour une soirée sous le signe de STMPD Records (label de Martin Garrix). On assiste au live de Justin Mylo, et tiens donc, Martin Garrix apparait en début de set aux côtés de son compère. Très joli moment et un petit bonus au capital sympathie du néerlandais.

Il est déjà 2h du matin, la majorité de l’île fait encore la fête. On reprend quelques forces pour pouvoir vous faire vivre au mieux l’ensemble de ce festival hors norme. Avec demain Mura Masa, James Blake ou encore Richie Hawtin… Rien que ça

Crédit photo de une : Rockstar Photographers

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