La Découverte du Dimanche : The Illicits

Britpop et indie-punk se marient pour offrir à la scène UK un petit ovni en puissance, The Illicits, lequel a déjà signé chez Alan McGee, ex-manager d’Oasis.

Il y a une culture du rock sans pareille en Grande-Bretagne, et The Illicits est un de ces jeunes groupes qui s’évertuent à perpétuer la tradition. Voire à l’embellir. Groupe venu de Blackburn, ce quatuor composé de George Richards au chant, Brad Hayes (guitare), Joe Mitchell (basse) et Matt Cottam (batterie) est appelé à une grande destinée.

Ils nous avaient totalement séduit avec leur reprise exceptionnelle du classique Born Slippy (Underworld) dans une version rock aussi aérienne que jubilatoire. Mais The Illicits ne s’est pas juste distingué dans l’exercice périlleux de la cover. L’explosive In That World est là pour illustrer la promesse incarnée par ces quatre jeunes lads. Avec leurs sonorités aux accents britpop alliées à une indie punk façon working class, le groupe est à la croisée entre les Clash et l’esprit sulfureux incarné par les Shame et autres Murder Capital. C’est furieusement efficace.

Left Behind, est dans cette veine, nerveuse, crasseuse, loin des standards mainstream. Pas étonnant que Steve Jones (Sex Pistols) ait accepté d’y rajouter sa gratte. Et c’est sur ce single qu’est venu se greffer la fameuse reprise de Born Slippy.

Leur dernière sortie, What I Need, est un nouveau cap et assurément un hymne en puissance. Ont-ils déjà appris des Primal Scream et Liam Gallagher avec lesquels ils ont tourné ? Ils ont en tout cas toutes les cartes en main pour briller bien plus haut sur l’affiche…

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