07 Sep INTERVIEW – Sad Night Dynamite et l’effervescence des premières performances

Sad Night Dynamite c’est Josh Greacen et Archie Blagden, deux amis originaires de Glastonbury. Le duo fait de la musique depuis plus de cinq ans mais a attendu une pandémie mondiale pour révéler leur travail au public. Leur mixtape sortie plus tôt cette année a fait de Sad Night Dynamite un des groupes anglais de cette année les plus attendus en concert. Un mélange de brutalité et de sensibilité, Sad Night Dynamite se définit par le chaos des genres musicaux, tout en gardant une sonorité propre au duo de choc. Alors qu’ils s’apprêtaient à monter sur une scène qui allait s’enflammer entre cris, pogos et jets de bières, nous avons rencontré Josh et Archie pour parler UFC, Betty Blue et Cher. 

Je demande toujours trois mots aux artistes pour définir leur musique, quels seraient les vôtres ? 
Josh Greacen : « Sad Knight Dynamite »
Archie Blagden : Comme une nuit médiévale triste. Et ensuite dynamite, boom, ça parle de soi-même.

Ça fait quoi de jouer sur scène, en 2021 ? 
Archie : Ce qui est assez drôle c’est que l’on a en fait seulement joué deux concerts cette semaines et ce sont nos tous premiers concerts. Donc cette semaine a été intense. C’est génial, c’est une récompense de tout le travail que l’on a fait, ça change de se lever et bouger à cinq mètres de son lit. Josh et moi travaillons ensemble presque tous les jours depuis cinq ans. On a performé séparément mais jamais ensemble, donc oui c’est vraiment excitant. 

Je suppose que la pandémie était plutôt productive pour vous alors ? 
Josh : Oui, on a passé une bonne année. On a pu travailler sur beaucoup de musiques. Pour être honnête rien n’a été mauvais pour nous et maintenant on joue sur scène, c’est juste génial. C’est comme vivre dans un rêve, c’est fou. 

Qu’est ce qui influence votre monde créatif ?
Archie : Josh aime la boxe, c’est un fan de l’UFC et ça rentre pas mal dans notre travail, c’est la dynamite. 
Josh : On avait un son qui était cool qui s’appelait « Chokehold » et qui était à propos de l’UFC, maintenant tout le monde le connaît sous le nom « Smoke Hole ». A cette période on s’est dit que ça n’était pas approprié de sortir une musique qui s’appelle « Chokehold » (« étranglement » en français). La boxe ressort ici mais aussi dans le coté agressif de la musique, de temps en temps.
Archie : On aime les films.
Josh : Oui, les films, et les bandes sons. « Betty Blue », qui est un film français par exemple ! 
Archie : J’ai un tatouage de Betty Blue, j’adore ce film. 

Quelle serait votre collaboration de rêve ? 
Josh : André 3000. 
Archie : Je dis toujours le même : Yung Lean. Je le redis encore pour que ça arrive. 

Est-ce que vous avez commencé à écouter de nouvelles musiques pendant la pandémie ? 
Josh : Oui, je recherchais constamment de la nouvelle musique parce que je m’ennuyais. Mes albums préférés de cette période seraient Tyler, the Creator, ou Weyes Blood. 

Dans quelle période musicale vous aimeriez retourner ? 
Josh : Les 70s.
Archie : Les 80s.
Josh : Mais on ne serait pas de la même époque. Qu’est-ce que l’on ferait ? Je serais plus vieux, on serait quand même dans un groupe mais j’aurais la quarantaine et Archie la trentaine. 
Archie : Un peu comme maintenant pour être honnête. 

Qui écoutez-vous mais vous ne le dites à personne ? 
Archie : Moi c’est Cher mais je ne me sens pas honteux parce que c’est juste cool. 
Josh : Ce n’est pas un péché mignon, elle est clairement au-dessus de nous tous. 

Qui êtes-vous les plus pressés de voir à All Points East ? 
Archie : Demain va être génial, Pa Salieu, Little Simz, Slowthai, Kano, il y a juste beaucoup trop de bons artistes. 

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