Gender Roles à l'International

Gender Roles retourne l’International avec son set exceptionnel

Le 30 novembre 2021, Gender Roles s’est arrêté à Paris pour sa tournée européenne. On vous raconte cette soirée mémorable.

Une grande attente

La dernière fois qu’on avait vu Gender Roles (c’était d’ailleurs aussi la première fois) était lors d’un SOB Introducing en janvier 2020, une soirée qui devait présager une année riche en concerts explosifs… L’histoire en a voulu autrement. Bien que datant de presque deux ans, il était encore bien frais dans nos esprits. Le groupe avait marqué les esprits par son punk-rock vibrant et la joie qu’il transmettait. On attendait leur retour avec impatience et l’annonce de leur tournée européenne passant par la France nous avait ravi.

Deux groupes en prélude

Gender Roles est le troisième groupe à monter sur la scène de l’International. Avant lui, on a pu découvrir Gurl, un trio de garage des plus sympathiques qui réussit à bien chauffer la salle. Ensuite, joue Cheap Teen, un groupe de noise garage qui conquis rapidement toute la foule présente dans ce sous-sol du onzième arrondissement de Paris. La voix du chanteur-guitariste qui envoute, les parties de guitares surprenantes, la construction rythmique, etc. tout nous entraine dans cet univers sombre de Cheap Teen. Une belle découverte pour cette soirée qui ne fait que commencer.

Arrive enfin Gender Roles, la star de la soirée déjà attendue par de nombreux fans. Le premier coup de batterie retenti à 22h05 et dès 22h06 un pogo se déclenche dans l’étroite salle de l’International. Comme l’année dernière, il « ne s’arrêtera qu’à la toute dernière note du set« . Toutes les bonnes émotions qu’on avait découvertes lors de ce concert revienne sur celui-ci. La seule différence est qu’on connait encore mieux les chansons de Prang, leur premier album sorti en août 2019. Le public chante en même temps que Tom Bennett, couvrant souvent sa voix, tout en se bousculant et en slammant sous le bas plafond de la salle.

Trois personnalités pour une harmonie

Sur scène, le chanteur Tom Bennett est notre principal interlocuteur. Il commente les pogos, s’assure que tout le monde aille bien, et partage quelques mots de français. Avec déjà six dates en six jours derrière lui, le trio est en pleine forme sur scène et on sent qu’il est heureux de jouer. Il ne baisse jamais de régime pendant ce set de quarante-cinq minutes. Bien qu’un peu caché par sa position de fond de scène, on n’oublie à aucun moment Jordan Lilford, le batteur, tellement il se donne à fond. Sur le côté, Jared Tomkins, le bassiste, balance ses notes avec volonté et droiture, comme dans cette fameuse scène de Scott Pilgrim. Quant à Tom Bennett, chanteur-guitariste, il véhicule énormément de bienveillance derrière son micro.

Entre les morceaux, il nous explique que Gender Roles s’est fait discret pendant un an et demi « for obvious reasons« , mais que ça leur a permis d’écrire de nouvelles chansons. Il nous en présente deux référencées en tant que Get Over It et Nice 1 sur la setlist. Deux morceaux qui ont passé le baptême du feu puisque le public était autant à fond que pour ceux plus connus. On est ravi de les avoir découvert de cette manière et on a déjà hâte de les réécouter

Quatre semestres plus tard, toujours aussi conquis

Presque deux ans après leur dernier concert à Paris, on est toujours autant fan de la présence sur scène de Gender Roles, qui revigore et fait oublier toute fatigue, tout tracas et toute timidité le temps d’une soirée. On a presque envie de les suivre sur toute leur tournée qui va encore passer par Besançon (02/12) et Saint-Nicolas (Belgique) (04/12). Vivement leur prochain concert.

SETLIST
INTRO
DEEP END
YOU LOOK LIKE DEATH
TIP OF MY TONGUE
HEY WITH TWO WHYS
IF THAT’S HOW YOU WANT IT TO BE
YOUR WAR
ALWAYS
GET OVER IT
NICE 1
ABOUT HER
BUBBLE
DEAD OR ALIVE

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