Easy Life nous rend la vie plus douce au Trabendo

Lundi 4 avril 2022, Easy Life se produisait enfin au Trabendo, après deux concerts reportés. Est-ce que l’attente en valait la peine ?

Ce lundi 4 avril, c’est Blowsom qui ouvre la soirée, avec une pop synthé qui peut rappeler The Kooks. Il chante en anglais mais on perçoit un soupçon d’accent français, qu’il nous confirme lorsqu’il présente son unique chanson en français, Belle. Il prend la peine d’expliquer au public que « it means beautiful in French ». Les quelques anglais de la salle te remercient, Blowsom. Son énergie fait sourire et contamine rapidement l’audience : on a presque envie d’enfiler une salopette nous aussi, si ça nous donne la même énergie.

Easy Life, une énergie à toutes épreuves


Vers 21h10 se mettent à résonner des consignes d’avion, en anglais. Avec une petite dizaine de minutes de retard, Easy Life arrive sur scène. Le chanteur essaie de s’exprimer en français “j’habite dans l’Angleterre”, remercie et s’excuse de ne pas pouvoir dire autre chose en lançant un “Yes I speak French motherfuckers”.
Le groupe enchaîne les titres (Pockets, have a great day, sunday earth) et le public est conquis. Le guitariste est dans son coin avec un bonnet à cornes quand le batteur est caché au fond de la scène — ce qui ne l’empêche pas de sortir pour autant lorsqu’il s’agit de venir mettre l’ambiance dans la salle ! Incapable de rester plus de deux chansons derrière sa batterie, il passe son temps à courir sur le devant de la scène pour demander au public de crier, taper dans ses mains et autres réjouissances.

Derrière le synthé, le bassiste Sam Hewitt s’en donne à cœur joie et alterne avec des solos de saxophone qui mettent la salle en ébullition. Murray et lui communiquent, jouent ensemble sur scène, avant que le chanteur ne remercie une nouvelle fois le public d’être venu. C’est en effet la troisième fois que le concert est reporté, et il est juste heureux que son public ne l’ait pas abandonné. Le groupe termine sa tournée européenne à Paris alors qu’ils étaient censés la commencer chez nous : « it was supposed to be the first date of the tour, on a Friday, now it’s a fucking Monday!« 

Moshpit et crowdsurfing

Murray monte ensuite sur l’enceinte située à gauche de la scène avant de lancer un « Paris, you got me? » et de se jeter dans la foule. Il n’en fallait pas plus pour faire monter la température encore d’un cran. Le groupe enchaîne les chansons et en présente une nouvelle, Beeswax. Murray continue d’essayer de parler français et de remercier ses fans. Alors que le public saute et danse, il demande aux fans de s’écarter afin de créer un pogo, et de préciser : « In England, we call it a moshpit« . Le public part dans un énorme pogo, à tel point qu’une chaussure finit par atterrir sur scène. Etonné, Murray la ramasse et cherche son propriétaire dans le public, avant de préciser qu’il lui est déjà arrivé également de perdre sa chaussure à un concert, et qu’il est content que cela arrive au sien.

Le groupe part puis revient pour le rappel, sans Murray. Le batteur précise qu’il est parti aux toilettes quand Murray revient en précisant qu’il a eu « a very lovely wee ». Le groupe joue « Nightmares » pour clôturer le concert, puis le batteur se jette dans la folle et fait du crowdsurfing. Tout le monde peut rentrer chez lui des étoiles plein les yeux.

Setlist :

  1. Pockets
  2. have a great day
  3. Sunday earth
  4. Dead Celebrities
  5. petty crime
  6. peanut butter
  7. lifeboat
  8. daydreams
  9. OJPL
  10. homesickness
  11. Sangria
  12. Frank
  13. beeswax
  14. skeletons
  15. living strange
  16. ocean view
  17. Nightmare

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