01 Nov Un concert plein de grâce pour Sorry au Pop Up du Label

Quelques jours seulement après la sortie de leur second album « Anywhere but here », Sorry était de passage pour un concert au Pop-Up du Label, petite salle parisienne qui affichait complet depuis bien longtemps.

C’est Vera Daisies, aka Margaux Jaudinaud, moitié du duo français Ottis Coeur qui entame la soirée en présentant son projet solo. On avait pu la découvrir en première partie de Wet Leg au Point Ephémère avec Ottis Coeur, mais les chansons de Vera Daisies sont plus touchantes, personnelles, parfois quand même rock. Mais si tout le monde est là pour Sorry, on se dit qu’ils ont un sacré concert à donner tant la performance de Vera Daisies nous a fait ressentir d’émotions. Seule sur scène, le public en redemande, mais elle ne veut qu’une chose elle aussi : que Sorry débarque sur scène !

Une révélation emplie d’émotion

Le groupe anglais, emmené par les amis d’enfance Asha Lorenz et Louis O’Bryen, entame le concert par Right round the Clock, et les émotions sont remises à zéro : les vraies stars de la soirée, ce sont eux. Le duo enchaîne dix-neuf titres et, si les fans ont eu le temps d’apprendre par coeur les titres de leur excellent premier album, « 925 », les paroles d' »Anywhere but here », qui ont à peine une semaine, sont déjà sur toutes les lèvres.

Mi-postpunk, mi-bedroom pop, on ne sait plus trop, la salle archi complète est tantôt hypnotisé par la voix d’Asha sur There’s so many people that want to be loved, l’un de leurs derniers titres, tantôt surexcité, comme sur leur single Cigarette Packet. Avant même de lancer un pogo sur Starstruck, toujours dans une salle minuscule, blindée, composée aussi bien de quinquagénaires que de plus jeunes qui ont à peine l’âge de fréquenter les salles de concert des caves parisiennes.

Les photographes se bousculent pour avoir leur meilleur shot d’un groupe qui, ils le savent, sera beaucoup moins accessible la prochaine fois qu’ils les verront. Le groupe ne se donne pas en spectacle : il n’y a pas besoin de beaucoup de mots pour que la salle ressente des frissons. Ils quittent la salle sans fioritures ni rappel, sous les applaudissement d’un public qui assimile peu à peu ce à quoi il vient d’assister. On sort du concert comme transcendés, et ce n’est pas un hasard si le groupe est signé chez Domino Records, label de groupes comme Arctic Monkeys, Franz Ferdinand ou encore Wet Leg. On vient d’assister à un concert bientôt historique.

SETLIST

Right Round the Clock

Willow Tree

Key to the City

Perfect

I Miss The Fool That I Loved

Screaming in the Rain

There’s So Many People That Want To Be Loved

Quit While You’re Ahead

Wolf

Baltimore

Tell Me

Close

Snakes

As the Sun Sets

Cigarette Packet

Starstruck

Again

Let The Lights On

Lies

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