13 Jan Gaz Coombes – Turn the Car Around
En guise de célébration pour ses 10 ans de carrière en solo, Gaz Coombes s’offre un quatrième album baptisé Turn the Car Around qui parachève, du même coup, une trilogie entamée avec Matador (2015) et poursuivie avec World’s Strongest Man (2018). Neuf “chansons d’amour cabossé” qui témoignent une fois encore du songwriting classieux tout britannique de son instigateur.
Se lancer dans l’écoute d’un nouvel opus de Gaz Coombes c’est un peu s’aventurer en terrain rassurant, parfait alliage de qualité et d’élégance. C’est donc sans grande surprise que Turn the Car Around s’avère fort soigné. Si la texture des morceaux ne risque pas de surprendre toute oreille un tant soit peu attentive à la carrière du musicien, force est de constater que cette salve de nouveaux morceaux ne manque pas de charme : qu’il s’agisse de l’ouverture sur une Overnight Trains constellée de notes de basse bien senties, de la batterie ouatée de Not The Only Things, du groove piquant (très Ty Segall) de Feel Loop (Lizard Dream) ou bien encore de l’épilogue sublime Dance On.
Sans s’engluer dans une multitude de références qui viennent à l’esprit à l’écoute, Turn the Car Around et son lustre kaléidoscopique à la cadence rétro ne sont pas sans évoquer un certain Tranquility Base Hotel + Casino (notamment sur la grandiloquente Don’t Say It’s Over). Une résonnance des plus appréciables (dont le caractère totalement subjectif est assumé). Comment, enfin, ne pas mentionner les guitares qui sertissent chaque composition d’arrangements fourmillants et chatoyants qui exigent plusieurs écoutes pour en apprécier toutes les subtilités. Gaz Coombes au sommet de son art.
TRACKLIST
Overnight Trains
Don’t Say It’s Over
Feel Loop (Lizard Dream)
Long Live The Strange
Not the Only Things
Turn the Car Around
This Love
Sonny the Strong
Dance On
LA NOTE DE LA REDACTRICE : 8/10
Ses morceaux favoris : Feel Loop (Lizard Dream), Turn the Car Around, This Love, Dance On
Les autres notes de la rédaction :
Audrey : 9/10. Un super album qui nous fait autant rêver que danser.
Augustin : 4/10. Un album surprenant sur lequel il faut sans doute revenir de nombreuses fois pour l’apprécier pleinement.
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