26 Fév La vague Circa Waves fait tanguer le Petit Bain
Retour sur cette soirée du 25 février.
Il y a des soirées comme celle-ci qui étaient attendues depuis bien longtemps. Circa Waves un samedi soir en salle en France, c’est une première. Forcément, le public est provincisé (action de mélanger Paris à la province) et, même si rien ne le prouvera, peut-être plus motivé qu’habituellement pour accueillir les originaires de Liverpool. La première partie est assurée par The Ramona Flowers, qui maîtrise plus que bien sa partition. Une pop dansante qui va très vite trouver son public, et faire monter la température dans cette superbe salle du Petit Bain, pleine à craquer pour l’occasion. Filez écouter Up All Night!
Mais ceux qui nous préoccupe c’est bien évidemment les Circa Waves, venu défendre leur dernier effort, Never Going Under. Pour cela, le quatuor a fait appel au titre éponyme de l’album mais aussi Hell On Earth, Your Ghost, Carry You Home et Do You Wanna Talk. D’ailleurs, sur cette dernière, Joe Falconer va même pousser la chansonnette ! Tout comme sur la partie d’Alfie Templeman dans le (trop) détendu Lemonade, qui d’ailleurs devrait vite quitter les setlists. Mais revenons à ce dernier album : les versions lives sont très convaincantes, énergiques. C’est un immense plaisir de voir ces titres prendre ce second souffle.
Bien évidemment, les quatre premiers albums seront également de la partie. D’un Sad Happy réarrangé à un Get Away peu joué désormais, les surprises sont nombreuses. On sera nostalgiques sur Stuck In My Teeth, énervés sur Fire That Burns, sur notre fin pour Movies (seul rescapé de What’s It Like Over There?) ou encore danseurs avec Move To San Francisco. En ce dernier soir de tournée européenne, les Circa Waves vont jouer 1h10. D’autres titres n’auraient pas été de trop, d’où les requêtes du public, ce à quoi Kieran Shudall répondra pour l’une d’elles « Mais je ne me rappelle pas des accords ! » A d’autre, à d’autre…
En ayant vécu chaque titre à 200%, on ressort tout de même du Petit Bain avec les jambes bien lourdes, et des cordes vocales hésitantes. Et la session rythmique composée de Sam Rourke et Colin Jones y est indéniablement pour quelque chose… Il faut admettre que la setlist n’était composée que de tubes riches en énergie, proposant très peu de temps calmes, et c’était avec du recul plutôt agréable. Finissons ces quelques mots avec un Be Your Drug dédicacé aux liverpuldiens présents dans la salle, et notamment le frère de Kieran qui a eu le droit à son Happy Birthday. Il faut dire que les échanges chaleureux furent nombreux avec le public et ce même après le concert, malgré la fatigue de toute la tournée. Alors, à quand la prochaine date en France de Circa Waves ? Chers festivals, ne nous décevez pas !
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