KEG à l'International

KEG revigore à l’International

KEG était de retour à Paris le 31 janvier dernier à l’International avec un concert qui permet de reprendre de l’énergie.

Il est 19h, mardi 31 janvier. Vous avez froid et vous êtes fatigué parce que vous venez de passer les quatre dernières heures à manifester dans les rues de la rive gauche parisienne. Vous avez juste envie de rentrer et vous reposer au chaud chez vous. Mais vous vous souvenez qu’il y a quelques mois, l’un de vos groupes préférés – Talk Showvous a conseillé d’écouter un septet. Et ce groupe joue dans trois heures à l’International. Avec votre acolyte, vous vous motivez l’un·e l’autre, et après avoir mangé un bout, vous vous dirigez vers l’International. Un peu en avance, vous attendez à l’étage supérieur et vous retrouvez deux autres compères. Un peu las et fatigué, vous finissez par descendre au niveau de la salle de concert.

Là, on y attend KEG qui vient de nouveau jouer à Paris. Il monte sur scène à 22h et pendant une heure délivre un show rempli d’énergie. On est bien content d’avoir bravé la fatigue pour y assister. Rien que de voir les sept membres du groupe tenir sur l’étroite scène de l’International est un exploit qui vaut le détour. D’autant plus qu’on arrive bien à s’imaginer qu’une huitième personne pourrait y tenir.

Le concert se passe assez vite avec KEG qui enchaîne sans baisser en intensité. Le chanteur, Albert Haddenham, mène le groupe et Johnny Pyke se donne à fond à la batterie. On pensait avoir vu tous les instruments possibles en musique avec les groupes de post-punk : le saxophone, le violon, la flute traversière, etc. KEG se démarque avec le tromboniste qui change d’instrument pour : une conque. C’est d’autant plus surprenant que ça fonctionne super bien. Le son se mêle parfaitement à la musique jouée sur scène.

On ne voit pas le temps passer, on ne sent plus la fatigue, on se laisse emporter par la puissance de KEG. Une heure après avoir descendu les escaliers de l’International, voilà qu’on les remonte après avoir passé ce laps de temps à vibrer, à bouger et à profiter de ce que la scène punk britannique a à offrir. Une magnifique manière de clôturer une journée de grève.

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