10 Mar Yungblud et ARXX font cuire le Radiant à Caluire (& Cuire)
Retour sur cette soirée du 8 mars.
Une fois n’est pas coutume (la 4ème depuis septembre !) nous revoici au Radiant-Bellevue. Une fois n’est pas coutume (on ne compte même plus, mais on se souvient de la dernière car datant de 5 jours), nous revoici devant Yungblud. Mais avant les retrouvailles, accueillons le duo ARXX, et on ne va pas y aller avec le dos de la cuillère avec les originaires de Brighton (déjà deux points communs avec Royal Blood…)
Du calme ! La critique ne sera pas là négative, bien au contraire. Dans le rock, quand on pense duo guitare/batterie, nous viennent rapidement les White Stripes ou encore les Black Keys. Quand on pense duo 100% féminin, nous vient également le phénomène Wet Leg. Et quand on entend une voix de la sorte, impossible de ne pas penser à girl in red, Alabama Shakes mais aussi… Courtney Barnett.
En cette journée des droits des femmes, les deux anglaises vont tout d’abord se démarquer par leur musique : encore meilleure qu’en studio, avec un très bon son, de véritables lumières, et un véritable professionnalisme. Bien rare et à souligner pour une première partie ! On vous conseille fortement d’aller écouter Iron Lung, Deep ou encore The Last Time : de véritables pépites promettant un bel avenir.
Second point qui va conquérir nos coeurs : la connexion avec le public. Les exemples sont divers : de la reconnaissance de visages déjà vus sur des dates précédentes à la petite anecdote évoquant que c’était de même pour elles pour Pink en passant par le classique « les français sont le meilleur public (mais, promis, je n’ai pas dit pareil aux allemands) » on finit par s’attacher, et le public offrit un beau répondant.
Durant la transition, plusieurs faits marquants : la sécurité se démène pour abreuver le public (certains sont là depuis 10h, chose peu commune au Radiant), et des enfants de parents aux premiers rangs sont autorisés à aller dans la crash. Du jamais vu ! Les lumières s’éteignent alors, une cinématique (trop longue) surgit, jusqu’à un jeu de lumières monstrueux qui nous fait monter la température.
Yungblud surgit alors, et va faire du Yungblud : grosse énergie, pas toutes les paroles chantées, un sorte de chauffeur de salle mais qui parvient à rapidement retourner toute la salle. Ses compositions, géniales en studio, sont parfaitement jouées par ses 3 musiciens : un guitariste, une bassiste, un batteur. Côté voix, l’anglais assure, avec une facilité déconcertante. Quel dommage de ne pas tout chanter…
Bien évidemment, notre cher Yungblud ne cessera de communiquer avec son public. Il nous promet de revenir ici chaque année, mais aussi que Paris était great, but Lyon is better… Les notes sont prises, on les ressortira le temps voulu ! On notera également un panneau Women Rights brandi, une belle projection avec sous-titres français s’il vous plait, une fan montée sur scène pour une request…
Ce soir, pas de Louane ou de Waxx. Toutefois, après un câlin collectif demandé sur Sweet Heroin, le petit clin d’oeil habituel à Machine Gun Kelly et Travis Barker est fait avec leur fameux titre commun. Bien évidemment, les partitions derrières les fûts de ce dernier seront simplifiées, il ne faut pas déconner… Tant qu’on y est dans la setlist, on notera les réussies The Funeral, parents, Tissues, fleabag…
Pour conclure, Yungblud a véritablement proposé un concert de très haute volée. On peut admettre que ARXX y aura été pour quelque chose après avoir vu la réceptivité du public, et en comparant par exemple avec le set à Rock en Seine de notre anglais qui était plus poussif. L’effet salle a également joué : le Radiant-Bellevue était idéal. Allez, cher Yungblud, un peu plus de chant et on te laisse tranquille !
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