30 Avr Ces groupes de punk féminin des seventies qui valent le détour…
…car il n’y a pas que les Sex Pistols, ou encore les Ramones et les Stooges d’Iggy Pop, de l’autre côté de l’atlantique. Moins médiatisées, celles-ci ont pourtant laissé des traces de sueurs dans les salles de concert.
The Slits
Avec un nom qui laisse peu de place à l’imagination, The Slits (fentes) s’était jadis imposé comme l’un des premiers groupes de punk féminin britannique mené par la défunte chanteuse Ari Up. On compte comme titres notables Typical Girls et la reprise du titre culte I Heard It Through The Grapevine.
The Raincoats
Adorées par Kurt Cobain, elle commencent leur carrière avec un album éponyme sorti en 1979. Les deux membres fondatrices Ana Da Silva et Gina Birch se sont décidées à fonder un groupe de punk après avoir vu The Slits se produire. « C’était comme si tout à coup, on me donnait la permission. Ça ne m’était jamais venu à l’esprit que je pouvais faire partie d’un groupe. Les filles ne faisaient pas ça ».
Siouxsie and the Banshees
On ne peut omettre ce groupe influent qui a sorti 11 albums, entre 1978 et 1995. C’est grâce à un désistement (lors d’un festival organisé par le manager des Sex Pistols) qu’elles ont pu livrer 20 minutes d’improvisation. La chanteuse Susan Janet Ballion dite Siouxsie Sioux continuera sa carrière en solo et influencera d’ailleurs une certaine PJ Harvey.
X-Ray Spex
Malgré une courte carrière, Poly Styrene, mérite sa place dans les annales du punk britannique puisque l’album Germ Free Adolescents (1978) fut classé parmi les 50 albums les plus influents dans la catégorie « Women who rock » par Rolling Stone. Styrene, qui a toujours refusé d’être sexualisée et considérée comme un sex-symbol, s’est éteinte en 2011 juste après avoir sorti un dernier album intitulé Generation Indigo.
Heureusement qu’on peut compter sur des héritières de ce mouvement comme Goat Girl, PJ Harvey ou encore Nova Twins.
© Ray Stevenson/Rex Features
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