06 Juin Oui, on aime encore et toujours We Love Green

Retour sur l’édition 2023.

Ah, We Love Green. Un festival que l’on côtoie depuis des années, et qui parvient à chaque édition à proposer une programmation plus qu’alléchante. Mais nous ne venons pas à WLG que pour cela. En effet, on apprécié également ses stands, ses préventions, sa nourriture, son ambiance, ses décors… Après, on ne va rien vous cacher, on vient surtout pour nos britanniques n’est-ce pas ! Allez, on vous raconte…

Little Simz : encore une fois, l’exceptionnelle londonienne aura su montrer toute l’étendue de son potentiel. Le Mercury Prize est fêté avec nous, même si les anciens titres ne sont pas oubliés : on retrouve notamment Fear No Man, Introvert, Woman, Heart On Fire, Selfish, Venom… L’énergie est là, le flow légendaire, et le public est ultra réceptif. L’ascension ne fait que commencer ; vivement la suite.

Eliza Rose : on continue avec la détentrice du tube B.O.T.A. (Baddest Of Them All), bien connue pour ses DJ set de qualité. Originaire de Londres, ses influences se partagent entre jazz, soul et bien sûr clubbing. Productrice aguerrie du fait de son passé de disquaire, on ressent là toutes ses inspirations, à commencer par les icônes Lana del Rey et bien sûr une certaine Amy Winehouse. Un grand moment.

Nia Archives : on connait bien notre originaire de Bradford pour sa passion pour le drum and bass. Là voici donc en France, elle qui y est si rare. Il faut dire qu’elle fit bien du bruit ces derniers temps : MOBO Award, NME Award, DJ Mag Award… les connaisseurs ne s’y trompent pas, et ce tout comme le public parisien venu en nombre. La proposition est construite, percutante, dynamique, et on en redemande.

Sad Night Dynamite : Archie et Josh sont de retour pour un nouveau mauvais tour, eux qui ont collaboré récemment avec un certain Myd. Originaires de Glastonbury (ça ne s’invente pas) le mot d’ordre est simple : mélange. Les genres sont rassemblés, remixés, repensés. Sur scène, on pense forcément à Gorillaz et The Avalanches, notamment sur les prestas de Demon, Smoke Hole ou encore Krunk.

Et comment, mais comment ne pas évoquer le retour XXL de Phoenix, le projet déjanté NxWorries d’Anderson Paak, ou encore la classe à l’américaine Pusha T. Alors, à l’année prochaine We Love Green !

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