04 Juil Nos lecteurs vous racontent… Muse au Matmut Atlantique

Car c’est toujours vous qui en parlez le mieux.

Nous vous demandions votre avis, tout comme nous l’avions fait pour Lyon : mais il semblerait que les Lyonnais soient plus actifs que les Bordelais… Voici tout de même !

Antoine : Mon seizième concert de Muse. Je pense avoir déjà tout vu mais je ne me laisserai jamais de revivre les puissants morceaux du trio avec les foules de « musers ». Il faut tout de même pester un peu à propos des points faibles du spectacle, car il s’agit d’une version « deluxe » du show des festivals 2022 et donc bien moins spectaculaire qu’en 2019 mais avec toujours les mêmes intros et transitions (l’harmonica etc). J’oublie très vite ces détails quand le groupe monte sur scène et envoie la sauce. Le son est impeccable, puissant. Le lightshow m’explose la rétine. Et les nouveautés comme « We Are Fucking Fucked » toisent les classiques tels que « Time Is Running Out » dans la catégorie « foule en délire ». Je préfère vivre ça dans la fournaise des moshpits et il faut savoir les repérer dans l’immense foule car il n’y en a qu’un seul, peut être deux. Le clou du spectacle arrive sur le titre final et il vient du public : chaque smartphone des spectateurs en gradin se meut en pixel d’une immense fresque numérique affichant animations et logos à la gloire de Muse. Du jamais vu, c’est ahurissant ! Bravo aux organisateurs, le club Muse France et l’app uPix qui ont parfaitement préparé le coup. Une soirée mémorable.

Aurélie : Voici mon retour sur le concert de jeudi. Pour le contexte, je suis fan depuis environ 20 ans. Mon 1er concert c’est au stade de France le 21/06/2013. Depuis c’est stades et festivals toujours accompagnée de ma super pote. Mais Muse, c’est aussi sa communauté et les amitiés qui se lient au fil des concerts et grâce à MUSE FRANCE. Ce jeudi, concert particulier pour moi pour plusieurs raisons. C’est la 1ère fois que je ne suis pas en fosse (l’horreur), car mon fils de 12 ans est avec moi pour son 1er concert de Muse. Lui qui est bercé par Muse depuis sa vie intra-utérine. Bercé ou saoulé? Que d’émotions quand il se lève et passe le concert à chanter et à sauter avec son masque confectionné pour l’occasion et le sweat à capuche noir acheté à la boutique du stade. Particulier aussi car j’ai eu la chance d’être cheffe de tribunes pour le Tifo organisé par Muse France et Upix Arena. Mais quelle expérience! Nous étions un super groupe à circuler dans tout le stade à la rencontre des gens pour leur expliquer le concept et leur distribuer des flyers. Et comme toujours avec les musers, ce sont de nouvelles amitiés qui se lient d’année en année. Quant aux 1ères parties. Belle découverte pour ONE OK ROCK. Quant à ROYAL BLOOD, j’avais hâte de les voir en live. Il me tarde le Stade de France samedi pour retourner dans la fosse. D’autant plus que le son tout en haut des gradins, c’est vraiment pas ça. Les émotions et l’ambiance non plus.