06 Juil Arctic Monkeys à Musilac : on prend les mêmes et on recommence
Retour sur l’un des deux festivals français du groupe cet été.
Après l’Accor Arena, nos très chers Arctic Monkeys étaient de retour dans l’hexagone au Festival Musilac. Programmés sur l’une des deux grandes scènes juste après Izia et Juliette Armanet, le quatuor a un set prévu de 21h35 à 23h05 et les horaires seront respectés. En début de journée, on retrouva également Inhaler, The Murder Capital ou encore Willie J Healey, dont on vous parlera un peu plus tard avec grand plaisir (et, qui sait, peut-être aurez-vous quelques interviews à vous mettre sous la dent…)
Mais les Arctic Monkeys méritent un article uniquement pour eux. Il faut dire que la hype est immense : les fans de la première heure sont aux barrières depuis le matin, comme d’habitude. Ils seront d’ailleurs chouchoutés par un Alex Turner très bienveillant, notamment en demandant aux techniciens de retirer un projecteur qui gênait la vue du premier rang. Il faut dire que le frontman étonne. Adorable, bavard, souriant, énergique, passionné : l’originaire de Sheffield est dans un bon jour pour notre plus grand plaisir.
Revenons à la musique. Depuis deux albums, les AM ont pris un virage à 180 degrés. Le style en studio est bien différent, et les anciens titres mis au goût d’un jour plus détendu. En connaissance de tout cela, on se déplace tout de même pour voir nos petits prodiges, pour tenter d’attraper au vol quelques miettes intéressantes. Parmi elles, on retrouvera le retour de Fluorescent Adolescent, le final majestueux sur Body Paint, ou encore les tubes de la galette AM qui sont bien évidemment les plus chantés parmi la foule.
Pour le reste, les titres des quatre premiers albums sont certes joués, et même si ralentis reste énergiques : pourtant, l’ambiance est tout simplement catastrophique. On compte 10 personnes qui sautent sur Brianstorm, du jamais vu. Vous vouliez les Arctic Monkeys dans votre festival ? Les voici. Et après, on s’étonne qu’ils ne fassent que Rock en Seine ou des festivals en soir-headline comme Nîmes ou Fourvière… Mais bon, on ferme les yeux, on ne regarde pas autour, et on tente de profiter malgré tout.
Parlons désormais de ce virage des originaires de Sheffield. Les risques sont nombreux, et pas toujours convaincants : Four Out of Five en est un très bon exemple, avec une version ultra décevante. Et, finalement, pas de Sculptures of Anything Goes, alors que les retours sont excellents sur ce titre. On notera également de nombreux bruits parasites peu agréables. Enfin, on retiendra un son plutôt bon, des lumières et une disposition scénique idéals pour le set, et des musiciens qui semblent heureux d’être là.
Toutes les photos arrivent vite. Rendez-vous au Festival de Nîmes pour la suite !
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